RIVASTIGMINE ARROW
Dosage: 1.5mg, 3mg, 4.5mg
Cliquez sur un pictogramme pour aller directement à la rubrique le concernant.
Pour plus d'information sur les pictogrammes, consultez l'aide.
Indications thérapeutiques
Classe pharmacothérapeutique : psychoanaleptiques, anticholinestérasiques - code ATC : N06DA03
La substance active de RIVASTIGMINE ARROW est la rivastigmine.
La rivastigmine appartient à une classe de substances appelées inhibiteurs de la cholinestérase.
Chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de démence liée à la maladie de Parkinson, la disparition de certaines cellules nerveuses au niveau du cerveau entraîne des taux faibles du neurotransmetteur appelé acétylcholine (une substance qui permet aux cellules nerveuses de communiquer entre elles). La rivastigmine agit en bloquant les enzymes responsables de la destruction de l’acétylcholine : l’acétylcholinestérase et la butylcholinestérase. En bloquant ces enzymes, RIVASTIGMINE ARROW permet d’augmenter les taux d’acétylcholine dans le cerveau, contribuant ainsi à diminuer les symptômes de la maladie d’Alzheimer et ceux de la démence liée à la maladie de Parkinson.
RIVASTIGMINE ARROW est utilisé pour le traitement des patients adultes atteints de formes légères à modérément sévères de la maladie d’Alzheimer, une maladie du cerveau qui affecte progressivement la mémoire, la capacité intellectuelle et le comportement. Les dispositifs transdermiques et la solution buvable peuvent également être utilisés pour le traitement de la démence chez les patients adultes atteints de la maladie de Parkinson.
Groupe(s) générique(s)
Ce médicament appartient au(x) groupe(s) générique(s) suivants :
Composition en substances actives
-
Gélule (Composition pour une gélule)
-
> rivastigmine 1,5 mg
- sous forme de : hydrogénotartrate de rivastigmine 2,4 mg
-
> rivastigmine 1,5 mg
Présentations
> plaquette(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 28 gélule(s)
Code CIP : 268 474-1 ou 34009 268 474 1 8Déclaration de commercialisation : 15/03/2016
Cette présentation n'est pas agréée aux collectivités
Prix libre, médicament non remboursable (cliquez ici pour en savoir plus sur les médicaments non remboursables)
Documents de bon usage du médicament
- Maladie d’Alzheimer et maladies apparentées : diagnostic et prise en charge
Auteur : Haute autorité de santé
Type : Recommandation de bonne pratique
Date de mise à jour : Décembre 2011
- Maladie d’Alzheimer et maladies apparentées : diagnostic et prise en charge
Auteur : Haute autorité de santé
Type : Recommandation de bonne pratique
Date de mise à jour : Décembre 2011
Service médical rendu (SMR)
Ce médicament étant un générique, le SMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
Ce médicament étant un générique, l'ASMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)
Autres informations (cliquer pour afficher)
- Titulaire de l'autorisation : ARROW GENERIQUES
-
Conditions de prescription et de délivrance :
- liste I
- médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement
- médicament soumis à prescription médicale restreinte
- prescription initiale annuelle réservée à certains spécialistes
- prescription réservée aux médecins spécialistes ou qualifiés en médecine générale titulaires de la capacité de gérontologie
- prescription réservée aux spécialistes et services GERIATRIE
- prescription réservée aux spécialistes et services NEUROLOGIE
- prescription réservée aux spécialistes et services PSYCHIATRIE
- Statut de l'autorisation : Valide
- Type de procédure : Procédure décentralisée
- Code CIS : 6 326 888 7
ANSM - Mis à jour le : 04/01/2024
RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Tartrate de rivastigmine......................................................................................................... 2,4 mg
Equivalent à 1,5 mg de rivastigmine.
Pour une gélule
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Gélule de taille n° 2 à corps et coiffe de couleur jaune, marquée à l’encre noire d’un « H » sur la coiffe et de « 67 » sur le corps, contenant une poudre granuleuse blanche à blanchâtre.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères de la maladie d'Alzheimer.
Traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères d'une démence chez les patients avec une maladie de Parkinson idiopathique.
4.2. Posologie et mode d'administration
Le traitement doit être instauré et supervisé par un médecin ayant l'expérience du diagnostic et du traitement des patients atteints de la maladie d'Alzheimer ou d'une démence associée à la maladie de Parkinson. Le diagnostic sera établi selon les critères en vigueur. Le traitement par la rivastigmine ne doit être entrepris que si un proche peut s'assurer régulièrement de la prise du médicament par le patient.
Posologie
La rivastigmine sera administrée en deux prises quotidiennes, le matin et le soir au moment du repas. Les gélules doivent être avalées entières.
Dose initiale
1,5 mg deux fois par jour.
Ajustement posologique
La dose initiale est de 1,5 mg deux fois par jour. Si cette posologie est bien tolérée pendant au moins deux semaines de traitement, elle peut être augmentée à 3 mg deux fois par jour. Une augmentation ultérieure de la dose à 4,5 mg deux fois par jour puis à 6 mg deux fois par jour sera envisagée, sous réserve d'une tolérance satisfaisante de chaque posologie, après au moins deux semaines de traitement à chaque palier posologique.
En cas de survenue d'effets indésirables (par exemple : nausées, vomissements, douleurs abdominales, perte d'appétit), d'une perte de poids ou d'une aggravation des symptômes extrapyramidaux (par exemple : tremblements) chez les patients atteints d'une démence associée à la maladie de Parkinson au cours du traitement, ceux-ci peuvent régresser si l'on supprime une ou plusieurs prises. En cas de persistance de ces effets indésirables, la posologie quotidienne devrait revenir temporairement à la posologie quotidienne antérieure bien tolérée, ou le traitement pourra être arrêté.
Dose d'entretien
La dose efficace est de 3 à 6 mg deux fois par jour ; afin de garantir une efficacité thérapeutique maximale, il convient de maintenir les patients à leur dose maximale tolérée. La dose maximale quotidienne recommandée est de 6 mg deux fois par jour.
Le traitement d'entretien peut être poursuivi aussi longtemps qu'un bénéfice thérapeutique existe pour le patient. Par conséquent, le bénéfice clinique de la rivastigmine doit être réévalué régulièrement, spécialement chez les patients traités par des doses inférieures à 3 mg deux fois par jour. Si, après 3 mois de traitement à la dose d'entretien, les symptômes liés à la démence du patient ne sont pas favorablement modifiés, le traitement devrait être arrêté. L'arrêt du traitement doit aussi être envisagé lorsqu'il est évident qu'il n'y a plus de bénéfice thérapeutique.
La réponse individuelle à la rivastigmine ne peut être anticipée. Cependant, un effet supérieur du traitement a été observé chez les patients atteints d'une démence modérée associée à la maladie de Parkinson. De façon similaire, un effet plus important a été observé chez les patients avec des hallucinations visuelles (voir rubrique 5.1).
L'effet du traitement n'a pas été étudié au-delà de 6 mois dans des études contrôlées versus placebo.
Reprise du traitement
Si le traitement est interrompu pendant plus de trois jours, il devra être repris à 1,5 mg deux fois par jour. L'ajustement posologique doit ensuite être réalisé comme indiqué ci-dessus.
Populations particulières
Insuffisance rénale et hépatique
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique légère à modérée. Cependant, en raison d'une augmentation de l'exposition au produit chez ces patients, les recommandations d'ajustement posologique en fonction de la tolérance individuelle doivent être étroitement suivies car les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique cliniquement significative pourraient présenter davantage d’effets indésirables doses-dépendants. Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère n'ont pas été étudiés, cependant, RIVASTIGMINE ARROW gélule peut être utilisé chez cette population de patients à condition qu’une surveillance étroite soit mise en place (voir rubrique 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
Il n’existe pas d’utilisation justifiée de RIVASTIGMINE ARROW dans la population pédiatrique dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.
· antécédents de réactions au site d’application suggérant une dermatite allergique de contact avec le dispositif transdermique de rivastigmine (voir rubrique 4.4).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Des réactions cutanées au site d’application peuvent survenir avec le dispositif transdermique de rivastigmine et sont généralement d’intensité légère à modérée. Ces réactions ne sont pas à elles seules un signe de sensibilisation. Cependant, l’utilisation du dispositif transdermique de rivastigmine peut conduire à une dermatite allergique de contact.
Une dermatite allergique de contact doit être suspectée si les réactions au site d’application se propagent au-delà de la taille du dispositif transdermique, s’il y a un signe de réaction locale plus intense (par exemple : aggravation de l’érythème, œdème, papules, vésicules) et si les symptômes ne s’améliorent pas significativement dans les 48 heures suivant le retrait du dispositif transdermique. Dans ces cas, le traitement doit être interrompu (voir rubrique 4.3).
Les patients développant des réactions au site d’application suggérant une dermatite allergique de contact au dispositif transdermique de rivastigmine et qui nécessitent encore un traitement par rivastigmine doivent changer pour la rivastigmine orale uniquement après un test allergique négatif et sous surveillance médicale étroite. Il est possible que certains patients sensibles à la rivastigmine suite à une exposition au dispositif transdermique de rivastigmine ne puissent prendre de rivastigmine sous aucune forme.
Après commercialisation de la rivastigmine, il y a eu de rares cas de patients ayant présenté des dermatites allergiques (disséminées) lors de l’administration de rivastigmine quelle que soit la voie d’administration (orale, transdermique). Dans ces cas, le traitement doit être interrompu (voir rubrique 4.3).
Les patients et les personnes aidantes doivent être informés en conséquence.
Ajustement posologique : des effets indésirables (tels que : hypertension et hallucinations chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer et aggravation des symptômes extrapyramidaux, en particulier tremblements, chez les patients atteints d'une démence associée à la maladie de Parkinson) ont été observés à la suite d'une augmentation de la dose. Ces effets peuvent disparaître après une diminution de la dose. Dans d'autres cas, le traitement par RIVASTIGMINE ARROW a été arrêté (voir rubrique 4.8).
Des troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, et diarrhées sont doses-dépendants, et peuvent survenir particulièrement lors de l'instauration du traitement et/ou de l'augmentation posologique (voir rubrique 4.8). Ces effets indésirables surviennent plus particulièrement chez les femmes. Les patients montrant des signes ou des symptômes de déshydratation résultant de vomissements ou de diarrhées prolongés, si reconnus et pris en charge rapidement, peuvent être traités par des solutions de réhydratation par voie intraveineuse et une diminution de la dose ou un arrêt du traitement. La déshydratation peut avoir de graves conséquences.
Les patients souffrant de la maladie d'Alzheimer peuvent perdre du poids. Les inhibiteurs de la cholinestérase, rivastigmine y compris, ont été associés à des pertes de poids chez ces patients. Durant le traitement, le poids des patients doit être surveillé.
En cas de vomissements sévères associés à un traitement par la rivastigmine, les doses doivent être ajustées de manière appropriée, comme recommandé en rubrique 4.2. Quelques cas de vomissements sévères ont été associés à une rupture de l'œsophage (voir rubrique 4.8). De tels événements sont apparus en particulier après des augmentations de dose ou avec des doses élevées de rivastigmine.
Une prolongation de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme (ECG) peut se produire chez des patients traités avec certains médicaments inhibiteurs de la cholinestérase y compris la rivastigmine. La rivastigmine peut causer une bradycardie qui constitue un facteur de risque d’apparition de torsades de pointes, principalement chez les patients ayant des facteurs de risque. La prudence est recommandée chez les patients ayant une prolongation du QTc préexistante ou des antécédents familiaux de prolongation du QTc ou un risque élevé de développer des torsades de pointes ; par exemple, ceux souffrant d’une insuffisance cardiaque décompensée, d’un infarctus du myocarde récent, d’une bradyarythmie, d’une prédisposition à l’hypokaliémie ou à l’hypomagnésémie ou en cas d’utilisation concomitante avec des médicaments connus pour induire un allongement de l’intervalle QT et/ou des torsades de pointes. Un suivi clinique (ECG) peut aussi être requis (voir rubriques 4.5 et 4.8).
La rivastigmine sera utilisée avec prudence chez les patients présentant une maladie du nœud sinusal ou des troubles de la conduction cardiaque (bloc sino-auriculaire, bloc atrio-ventriculaire) (voir rubrique 4.8).
La rivastigmine est susceptible d'augmenter la sécrétion d'acide gastrique. Une surveillance s'impose chez les patients présentant un ulcère gastrique ou duodénal en poussée, ou chez les patients prédisposés aux ulcères.
Les inhibiteurs de la cholinestérase doivent être prescrits avec précaution en cas d'antécédents d'asthme ou de bronchopneumopathie obstructive.
Les cholinomimétiques peuvent induire ou aggraver une rétention urinaire et des convulsions. La prudence est recommandée lors du traitement de patients prédisposés à de telles maladies.
L'utilisation de la rivastigmine chez des patients au stade sévère de la maladie d'Alzheimer ou d'une démence associée à la maladie de Parkinson, ou souffrant d'autres types de démences ou d'autres formes de troubles de la mémoire (par exemple : déclin cognitif lié à l'âge) n'a pas été étudiée et par conséquent, l'utilisation chez ces patients n'est pas recommandée.
Comme les autres cholinomimétiques, la rivastigmine peut exacerber ou induire des symptômes extrapyramidaux. Une aggravation (incluant bradykinésie, dyskinésie, troubles de la marche) et une augmentation de l'incidence ou de l'intensité des tremblements ont été observées chez les patients atteints d'une démence associée à la maladie de Parkinson (voir rubrique 4.8). Ces événements ont conduit à l'arrêt de la rivastigmine dans quelques cas (par exemple : arrêts dus aux tremblements, 1,7 % avec rivastigmine versus 0 % avec placebo). Une surveillance clinique de ces effets indésirables est recommandée.
Populations à risque
Les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique cliniquement significative pourraient présenter davantage d’effets indésirables (voir rubriques 4.2 et 5.2). Les recommandations d’ajustement posologique en fonction de la tolérance individuelle doivent être étroitement suivies. Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère n’ont pas été étudiés. Cependant, RIVASTIGMINE ARROW peut être utilisé chez ces patients et une surveillance étroite est nécessaire.
Les patients pesant moins de 50 kg peuvent présenter davantage d’effets indésirables et peuvent être plus susceptibles d’arrêter le traitement à cause de ces effets indésirables.
Excipient
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
En raison de ses propriétés pharmacodynamiques et de ses possibles effets additifs, la rivastigmine ne doit pas être administrée simultanément à d'autres cholinomimétiques. La rivastigmine pourrait interférer avec l'activité des anticholinergiques (par exemple : oxybutynine, toltérodine).
Les effets additifs conduisant à une bradycardie (pouvant entraîner une syncope) ont été signalés avec l’utilisation concomitante de plusieurs bêtabloquants (y compris de l’aténolol) et de rivastigmine. Les bêtabloquants cardiovasculaires devraient être associés au risque le plus élevé, toutefois des notifications ont aussi été reçues chez des patients utilisant d’autres bêtabloquants. Par conséquent une attention particulière doit être portée lorsque la rivastigmine est associée à des bêtabloquants ainsi qu’avec d’autres agents bradycardisants (par exemple : les produits antiarythmiques de classe III, les antagonistes des canaux calciques, les glucosides digitaliques, la pilocarpine).
Puisque la bradycardie constitue un facteur de risque d’apparition de torsades de pointes, une attention particulière doit être portée et une surveillance clinique (ECG) peut être nécessaire lorsque la rivastigmine est associée avec des médicaments favorisant l’apparition de prolongation de l’intervalle QT ou de torsades de pointes tels que les antipsychotiques, à savoir certaines phénothiazines (chlorpromazine, lévomépromazine), les benzamides (sulpiride, sultopride, amisulpride, tiapride, véralipride), pimozide, halopéridol, dropéridol, cisapride, citalopram, diphémanil, érythromycine intraveineuse, halofantrine, mizolastine, méthadone, pentamidine et moxifloxacine.
Des études menées chez des volontaires sains n'ont pas mis en évidence d'interaction pharmacocinétique entre la rivastigmine et la digoxine, la warfarine, le diazépam ou la fluoxétine. La rivastigmine n'a pas d'incidence sur l'allongement du temps de prothrombine observé sous warfarine. L'administration simultanée de rivastigmine et de digoxine n'a pas entraîné d'effet indésirable sur la conduction cardiaque.
Compte tenu du métabolisme de la rivastigmine et bien que celle-ci soit susceptible d'inhiber le métabolisme d'autres médicaments métabolisés par la butyrylcholinestérase, des interactions médicamenteuses métaboliques paraissent improbables.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Chez les femelles gravides, la rivastigmine et/ou ses métabolites traversent le placenta. Il n’est pas déterminé si cela se produit chez l’Homme. Il n’existe pas de données sur l’utilisation de ce médicament chez la femme enceinte. Au cours d’études péri/postnatales menées chez le rat, une augmentation de la durée de gestation a été observée. La rivastigmine ne doit pas être utilisée à moins d’une nécessité absolue.
Allaitement
Chez l’animal, la rivastigmine est excrétée dans le lait. Dans l’espèce humaine il n'existe pas de données concernant le passage de la rivastigmine dans le lait maternel. En conséquence, les femmes traitées par la rivastigmine ne doivent pas allaiter.
Fertilité
Aucun effet indésirable de la rivastigmine n’a été observé sur la fertilité ou la capacité de reproduction chez le rat (voir section 5.3). Les effets de la rivastigmine sur la fertilité chez l’homme sont inconnus.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés sont gastro-intestinaux, incluant nausées (38 %) et vomissements (23 %), en particulier pendant la phase d'ajustement posologique. Dans les études cliniques, il a été observé que les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de présenter des troubles gastro-intestinaux et une perte de poids.
Liste tabulée des effets indésirables
Selon le système de classification par organe MedDRA, les effets indésirables sont listés dans le Tableau 1 et dans le Tableau 2 par ordre de fréquence observée. Les catégories de fréquence sont définies selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Les effets indésirables suivants, listés ci-dessous dans le Tableau 1, ont été rapportés chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer et traités par la rivastigmine.
Tableau 1
Infections et infestations |
|
|
Très rare |
Infection urinaire |
|
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
|
|
Très fréquent |
Anorexie |
|
Fréquent |
Diminution de l’appétit |
|
Fréquence indéterminée |
Déshydratation |
|
Affections psychiatriques |
|
|
Fréquent |
Cauchemars |
|
Fréquent |
Agitation |
|
Fréquent |
Confusion |
|
Fréquent |
Anxiété |
|
Peu fréquent |
Insomnie |
|
Peu fréquent |
Dépression |
|
Très rare |
Hallucinations |
|
Fréquence indéterminée |
Agressivité, impatience |
|
Affections du système nerveux |
|
|
Très fréquent |
Vertiges |
|
Fréquent |
Céphalée |
|
Fréquent |
Somnolence |
|
Fréquent |
Tremblements |
|
Peu fréquent |
Syncope |
|
Rare |
Convulsions |
|
Très rare |
Symptômes extrapyramidaux (y compris aggravation d'une maladie de Parkinson) |
|
Affections cardiaques |
|
|
Rare |
Angine de poitrine |
|
Très rare |
Arythmie (par exemple : bradycardie, bloc atrio-ventriculaire, fibrillation auriculaire et tachycardie) |
|
Fréquence indéterminée |
Maladie du sinus |
|
Affections vasculaires |
|
|
Très rare |
Hypertension |
|
Affections gastro-intestinales |
|
|
Très fréquent |
Nausées |
|
Très fréquent |
Vomissements |
|
Très fréquent |
Diarrhée |
|
Fréquent |
Douleur abdominale et dyspepsie |
|
Rare |
Ulcères gastriques et duodénaux |
|
Très rare |
Hémorragie gastro-intestinale |
|
Très rare |
Pancréatite |
|
Fréquence indéterminée |
Quelques cas de vomissements sévères ont été associés à une rupture de l'œsophage (voir rubrique 4.4) |
|
Affections hépatobiliaires |
|
|
Peu fréquent |
Elévation des enzymes hépatiques |
|
Fréquence indéterminée |
Hépatites |
|
Affections de la peau et du tissu sous cutané |
|
|
Fréquent |
Hyperhidrose |
|
Rare |
Rash |
|
Fréquence indéterminée |
Prurit, dermatite allergique (disséminée) |
|
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
|
|
Fréquent |
Fatigue et asthénie |
|
Fréquent |
Malaise |
|
Peu fréquent |
Chute |
|
Investigations |
|
|
Fréquent |
Perte de poids |
|
Des effets indésirables supplémentaires ont été observés avec les dispositifs transdermiques de rivastigmine : délire, fièvre (fréquent), appétit diminué, incontinence urinaire (fréquent), hyperactivité psychomotrice (peu fréquent), érythème, urticaire, vésicules, dermatite allergique (fréquence indéterminée).
Le Tableau 2 montre les effets indésirables observés au cours d’études cliniques menées chez des patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson et traités par des gélules de rivastigmine.
Tableau 2
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
|
Fréquent |
Diminution de l’appétit |
Fréquent |
Déshydratation |
Affections psychiatriques |
|
Fréquent |
Insomnie |
Fréquent |
Anxiété |
Fréquent |
Impatience |
Fréquent |
Hallucination visuelle |
Fréquent |
Dépression |
Fréquence indéterminée |
Agressivité |
Affections du système nerveux |
|
Très Fréquent |
Tremblements |
Fréquent |
Vertiges |
Fréquent |
Somnolence |
Fréquent |
Céphalée |
Fréquent |
Maladie de Parkinson (aggravation) |
Fréquent |
Bradykinésie |
Fréquent |
Dyskinésie |
Fréquent |
Hypokinésie |
Fréquent |
Hypertonie (phénomène de la roue dentée) |
Peu Fréquent |
Dystonie |
Affections cardiaques |
|
Fréquent |
Bradycardie |
Peu fréquent |
Fibrillation auriculaire |
Peu fréquent |
Bloc auriculo-ventriculaire |
Fréquence indéterminée |
Maladie du sinus |
Affections vasculaires |
|
Fréquent |
Hypertension |
Peu fréquent |
Hypotension |
Affections gastro-intestinales |
|
Très fréquent |
Nausées |
Très fréquent |
Vomissements |
Fréquent |
Diarrhée |
Fréquent |
Douleur abdominale et dyspepsie |
Fréquent |
Hypersécrétion salivaire |
Affections hépatobiliaires |
|
Fréquence indéterminée |
Hépatite |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
|
Fréquent |
Hyperhidrose |
Fréquence indéterminée |
Dermatite allergique (disséminée) |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
|
Très Fréquent |
Chute |
Fréquent |
Fatigue et asthénie |
Fréquent |
Troubles de la marche |
Fréquent |
Démarche parkinsonienne |
L’effet indésirable supplémentaire suivant a été observé dans une étude menée chez des patients atteints d’une démence associée à la maladie de Parkinson et traités par les dispositifs transdermiques de rivastigmine : agitation (fréquent).
Le Tableau 3 liste le nombre et le pourcentage de patients ayant présentés des effets indésirables prédéfinis qui pourraient être le reflet d’une aggravation des symptômes parkinsoniens dans le cadre de l’étude clinique spécifique conduite pendant 24 semaines avec la rivastigmine chez les patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson.
Tableau 3
Effets indésirables prédéfinis qui pourraient être le reflet d’une aggravation des symptômes parkinsoniens chez les patients atteints d’une démence associée à la maladie de Parkinson |
Rivastigmine |
Placebo |
Nombre total de patients étudiés |
362 (100) |
179 (100) |
Nombre total de patients présentant des effets indésirables prédéfinis |
99 (27,3) |
28 (15,6) |
Tremblements |
37 (10,2) |
7 (3,9) |
Chute |
21 (5,8) |
11 (6,1) |
Maladie de Parkinson (aggravation) |
12 (3,3) |
2 (1,1) |
Sialorrhée |
5 (1,4) |
0 |
Dyskinésie |
5 (1,4) |
1 (0,6) |
Syndrome parkinsonien |
8 (2,2) |
1 (0,6) |
Hypokinésie |
1 (0,3) |
0 |
Mouvement anormal |
1 (0,3) |
0 |
Bradykinésie |
9 (2,5) |
3 (1,7) |
Dystonie |
3 (0,8) |
1 (0,6) |
Troubles de la marche |
5 (1,4) |
0 |
Rigidité musculaire |
1 (0,3) |
0 |
Trouble de l'équilibre |
3 (0,8) |
2 (1,1) |
Raideurs musculo-squelettiques |
3 (0,8) |
0 |
Rigidité |
1 (0,3) |
0 |
Trouble moteur |
1 (0,3) |
0 |
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Symptomatologie
La plupart des cas de surdosage accidentel n’ont entraîné aucune symptomatologie clinique et presque tous les patients ont poursuivi le traitement par rivastigmine 24 heures après le surdosage.
Une toxicité cholinergique a été signalée associée à des symptômes muscariniques qui ont été observés lors d’intoxications modérées tels que des myosis, bouffées vasomotrices, troubles gastro-intestinaux incluant des douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhée, bradycardie, bronchospasmes et augmentation des sécrétions bronchiques, hyperhydrose, émissions d’urine et/ou défécations involontaires, larmoiements, hypotension et hypersécrétion salivaire.
Dans les cas plus sévères des effets nicotiniques pourraient se développer tels que faiblesse musculaire, fasciculations, convulsions et arrêts respiratoires avec une possible issue fatale.
En outre après la commercialisation, des cas de vertiges, tremblements, maux de tête, somnolence, état confusionnel, hypertension, hallucinations et malaises ont été rapportés.
Prise en charge
La demi-vie plasmatique de la rivastigmine est de 1 heure environ et la durée de l'inhibition de l'acétylcholinestérase est d'environ 9 heures : en cas de surdosage asymptomatique, il est donc recommandé de suspendre l'administration de rivastigmine pendant les 24 heures suivantes. En cas de surdosage s'accompagnant de nausées et de vomissements importants, des antiémétiques pourront être utilisés. Les autres effets indésirables feront l'objet d'un traitement symptomatique si nécessaire.
En cas de surdosage massif, l'atropine peut être utilisée. Il est recommandé d'administrer initialement 0,03 mg/kg de sulfate d'atropine par voie intraveineuse, puis d'ajuster les doses ultérieures en fonction de la réponse clinique.
L'administration de scopolamine à titre d’antidote n'est pas recommandée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : psychoanaleptiques, anticholinestérasiques, code ATC : N06DA03.
La rivastigmine est un inhibiteur de l'acétyl et de la butyrylcholinestérase, de type carbamate : on estime qu'elle facilite la neurotransmission cholinergique en ralentissant la dégradation de l'acétylcholine libérée par les neurones cholinergiques intacts sur le plan fonctionnel. La rivastigmine est donc susceptible d'avoir un effet favorable sur les déficits cognitifs dépendants de ces voies cholinergiques au cours de la maladie d'Alzheimer et d'une démence associée à la maladie de Parkinson.
La rivastigmine agit sur les enzymes cibles en formant un complexe lié par une liaison covalente qui entraîne une inactivation transitoire des enzymes. Chez le sujet sain jeune, une dose de 3 mg par voie orale entraîne une diminution d'environ 40 % de l'activité de l'acétylcholinestérase (AChE) dans le LCR dans les 1,5 heures après administration. L'activité enzymatique revient à son niveau initial 9 heures environ après le pic d'activité inhibitrice. Chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer, l'inhibition de l'acétylcholinestérase dans le LCR par la rivastigmine est dose-dépendante jusqu'à une posologie de 6 mg deux fois par jour, qui a été la dose maximale étudiée. L'inhibition de l'activité de la butyrylcholinestérase dans le LCR chez 14 patients atteints de la maladie d'Alzheimer, traités par rivastigmine, était similaire à l'inhibition de l'activité de l'AChE.
Etudes cliniques dans la maladie d'Alzheimer
L'efficacité de la rivastigmine a été établie à l'aide de trois outils d'évaluation indépendants et spécifiques chacun d'un domaine particulier, qui ont été utilisés à des intervalles réguliers au cours de périodes de traitement de 6 mois. Ces outils comprennent l'ADAS-Cog (Alzheimer’s Disease Assessment Scale – Cognitive subscale, une mesure de la performance cognitive), la CIBIC-Plus (Clinician’s Interview Based Impression of Change-Plus, une évaluation globale du patient par le médecin incluant des données recueillies auprès de la personne aidante) et la PDS (Progressive Deterioration Scale, une évaluation réalisée par la personne aidante des activités de la vie quotidienne, incluant l'hygiène personnelle, l'autonomie, notamment pour se nourrir, s'habiller, les occupations domestiques telles que les courses, le maintien de la capacité à s'orienter dans différents environnements ainsi que l'implication dans des activités en rapport avec l'argent, etc.).
Les patients étudiés avaient un score MMSE (Mini-Mental State Examination) compris entre 10 et 24.
Les résultats pour les patients répondeurs cliniques, obtenus en regroupant deux études réalisées à doses variables parmi les trois essais pivots multicentriques sur 26 semaines menés chez des patients présentant une maladie d'Alzheimer légère à modérée, sont rassemblés dans le Tableau 4 ci-dessous. Une amélioration cliniquement significative dans ces études a été définie a priori par une amélioration d'au moins 4 points de l'ADAS-Cog, une amélioration de la CIBIC-Plus ou une amélioration d'au moins 10 % de la PDS.
De plus, une définition a posteriori du caractère répondeur est également fournie dans ce tableau. La définition secondaire du caractère répondeur nécessite une amélioration de 4 points ou plus de l'ADAS-Cog sans aggravation des CIBIC-Plus et PDS. Selon cette définition, la dose moyenne pour les répondeurs dans le groupe des posologies comprises entre 6 et 12 mg était de 9,3 mg. Il est important de noter que les échelles utilisées dans cette indication varient et que les comparaisons directes des résultats entre différents agents thérapeutiques sont sans valeur.
Tableau 4
|
Patients présentant une réponse cliniquement significative (%) |
|
|||
|
Analyse en intention de traiter |
Analyse LOCF**** |
|
||
Mesure de la réponse |
Rivastigmine |
Placebo |
Rivastigmine |
Placebo |
|
Amélioration à l'ADAS-Cog d'au moins 4 points |
21 *** |
12 |
25 *** |
12 |
|
Amélioration de la CIBIC-Plus |
29 *** |
18 |
32 *** |
19 |
|
Amélioration de la PDS d'au moins 10 % |
26 *** |
17 |
30 *** |
18 |
|
Au moins 4 points d'amélioration à l'ADAS-Cog sans aggravation des CIBIC-Plus et PDS |
10 * |
6 |
12 ** |
6 |
|
* p < 0,05, ** p < 0,01, *** p < 0,001,
**** Last Observation Carried Forward (dernières observations rapportées)
Etudes cliniques dans la démence associée à la maladie de Parkinson
L'efficacité de la rivastigmine dans la démence associée à la maladie de Parkinson a été démontrée dans une étude-pivot de 24 semaines, multicentrique, en double aveugle, contrôlée versus placebo ainsi que dans sa phase d'extension en ouvert de 24 semaines. Les patients inclus dans cette étude avaient un score MMSE (Mini-Mental State Examination) compris entre 10 et 24. L'efficacité a été établie à l'aide de deux échelles indépendantes qui ont été utilisées à des intervalles réguliers au cours d'une période de 6 mois de traitement comme le montre le Tableau 5 ci-dessous: l'ADAS-Cog, une mesure des fonctions cognitives et l'ADCS -CGIC (Alzheimer's Disease Cooperative Study-Clinician's Global Impression of Change).
Tableau 5
Démence associée à la maladie de Parkinson |
ADAS-Cog |
ADAS-Cog |
ADCS-CGIC |
ADCS-CGIC |
|
Population ITT + RDO |
(n = 329) |
(n = 161) |
(n = 329) |
(n = 165) |
|
Moyenne à l'état initial ± ET |
23,8 ± 10,2 |
24,3 ± 10,5 |
n/a |
n/a |
|
Moyenne de l'écart à 24 sem ± ET |
2,1 ± 8,2 |
-0,7 ± 7,5 |
3,8 ± 1,4 |
4,3 ± 1,5 |
|
Différence de traitement ajustée |
2,881 |
n/a |
|
||
Valeur p vs placebo |
< 0,0011 |
< 0,0072 |
|
||
Population ITT - LOCF |
(n = 287) |
(n = 154) |
(n = 289) |
(n = 158) |
|
Moyenne à l'état initial ± ET |
24,0 ± 10,3 |
24,5 ± 10,6 |
n/a |
n/a |
|
Moyenne de l'écart à 24 semaines ± ET |
2,5 ± 8,4 |
-0,8 ± 7,5 |
3,7 ± 1,4 |
4,3 ± 1,5 |
|
Différence de traitement ajustée |
3,541 |
n/a |
|
||
Valeur p versus placebo |
< 0,0011 |
≤ 0, 001 2 |
|
1 Analyse de covariance avec traitement et pays comme facteurs et ADAS-Cog initiale comme covariable. Une différence positive indique une amélioration.
2 Valeurs moyennes présentées par convenance, analyse catégorielle réalisée sur le test van Elteren ITT : Intent-To-Treat (intention de traiter) ; RDO : Retrieved Drop Outs (patients sortis d'essais et reconvoqués) ; LOCF : Last Observation Carried Forward (Dernière observation rapportée).
Bien que l'effet du traitement ait été démontré dans la totalité de la population de l'étude, les données suggérent qu'un effet supérieur du traitement par rapport au placebo a été observé chez les patients atteints d'une démence modérée associée à la maladie de Parkinson. De façon similaire, un effet plus important a été observé chez les patients avec des hallucinations visuelles (voir Tableau 6).
Tableau 6
Démence associée à la maladie de Parkinson |
ADAS-Cog |
ADAS-Cog |
ADAS-Cog |
ADAS-Cog |
|
|
Patients avec des hallucinations visuelles |
Patients sans hallucinations visuelles |
|
||
Population ITT + RDO |
(n = 107) |
(n = 60) |
(n = 220) |
(n = 101) |
|
Moyenne à l'état initial ± ET |
25,4 ± 9,9 |
27,4 ± 10,4 |
23,1 ± 10,4 |
22,5 ± 10,1 |
|
Moyenne de l'écart à 24 1,0 ± semaines ± ET |
1,0 ± 9,2 |
-2,1 ± 8,3 |
2,6 ± 7,6 |
0,1 ± 6,9 |
|
Différence de traitement ajustée |
4,271 |
2,091 |
|
||
Valeur p vs placebo |
0,0021 |
0,0151 |
|
||
|
Patients avec une démence modérée (MMSE10-17) |
Patients avec une démence légère (MMSE 18-24) |
|
||
Population ITT + RDO |
(n = 87) |
(n = 44) |
(n = 237) |
(n = 115) |
|
Valeur initiale moyenne ± ET |
32,6 ± 10,4 |
33,7 ± 10,3 |
20,6 ± 7,9 |
20,7 ± 7,9 |
|
Moyenne de l'écart à 24 semaines ± ET |
2,6 ± 9,4 |
-1,8 ± 7,2 |
1,9 ± 7,7 |
-0,2 ± 7,5 |
|
Différence de traitement ajustée |
4,731 |
2,141 |
|
||
Valeur p versus placebo |
0,0021 |
2,141 |
|
1 Analyse de covariance avec traitement et pays comme facteurs et ADAS-Cog initiale comme covariable. Une différence positive indique une amélioration.
ITT : Intent-To-Treat (intention de traiter) ; RDO : Retrieved Drop Outs (patients sortis d'essais et reconvoqués).
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec la rivastigmine dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement des démences liées à la maladie d’Alzheimer et dans le traitement des démences chez des patients avec une maladie de Parkinson idiopathique (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L'absorption de la rivastigmine est rapide et complète. Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout d'une heure environ. En raison de l'interaction de la rivastigmine avec l'enzyme cible, l'augmentation de la biodisponibilité est environ de 1,5 fois supérieure à celle attendue lors de l'augmentation des doses. La biodisponibilité absolue après l'administration d'une dose de 3 mg est d'environ 36 ± 13 %.
La prise de rivastigmine simultanément avec la nourriture ralentit la vitesse d'absorption (tmax) d'environ 90 minutes, diminue la Cmax et augmente l'aire sous la courbe (ASC) d'environ 30 %.
Distribution
La liaison de la rivastigmine aux protéines est approximativement de 40 %. Elle traverse facilement la barrière hémato-encéphalique et son volume de distribution apparent se situe entre 1,8 et 2,7 l/kg.
Biotransformation
La rivastigmine fait l'objet d'une biotransformation très importante et rapide (demi-vie plasmatique d'une heure environ), essentiellement par hydrolyse en son métabolite décarbamylé grâce à la cholinestérase. In vitro, ce métabolite n'exerce qu'une inhibition minime de l'acétylcholinestérase (< 10 %).
Les résultats des études in vitro indiquent qu’aucune interaction pharmacocinétique n’est attendue avec les médicaments métabolisés par les iso-enzymes des cytochromes suivants : CYP1A2, CYP2D6, CYP3A4/5, CYP2E1, CYP2C9, CYP2C8, CYP2C19, ou CYP2B6. Les résultats des études effectuées chez l’animal indiquent que les iso-enzymes principales du cytochrome P450 ne participent que de façon mineure au métabolisme de la rivastigmine. La clairance plasmatique totale de la rivastigmine est approximativement de 130 l/h après une dose intraveineuse de 0,2 mg et n’est plus que de 70 l/h après une dose intraveineuse de 2,7 mg.
Elimination
La rivastigmine non métabolisée n'est pas retrouvée dans les urines ; l'excrétion rénale est la voie principale d'élimination des métabolites. Après l'administration de 14C-rivastigmine, l'élimination rénale est rapide et pratiquement complète (> 90 %) en 24 heures. Moins de 1 % de la dose administrée est éliminée dans les selles. Il n'y a pas d'accumulation de la rivastigmine ou de son métabolite décarbamylé chez les patients présentant une maladie d'Alzheimer.
Une analyse pharmacocinétique de population a montré que l’utilisation de nicotine augmente la clairance orale de la rivastigmine de 23% chez les patients présentant une maladie d’Alzheimer (n=75 fumeurs et 549 non-fumeurs) suite à une prise orale de gélules de rivastigmine à des doses allant jusqu’à 12 mg/jour.
Populations particulières
Sujets âgés
La biodisponibilité de la rivastigmine est plus élevée chez le sujet âgé que chez les jeunes volontaires sains. Néanmoins, les études menées chez des patients présentant une maladie d'Alzheimer et âgés de 50 à 92 ans n'ont pas mis en évidence de modification de la biodisponibilité avec l'âge.
Insuffisance hépatique
Chez les sujets présentant une insuffisance hépatique légère à modérée comparativement à des sujets à fonction hépatique normale, la Cmax de rivastigmine est augmentée d'environ 60 % et l'ASC est plus que doublée.
Insuffisance rénale
Chez les sujets présentant une insuffisance rénale modérée, la Cmax et l'ASC de la rivastigmine sont plus que doublées par rapport à des sujets à fonction rénale normale. Par contre, chez l'insuffisant rénal sévère, aucune modification de la Cmax ou de l'ASC n'a été retrouvée.
5.3. Données de sécurité préclinique
La rivastigmine n'est pas mutagène dans une batterie standard de tests in vitro et in vivo, excepté dans un test d'aberrations chromosomiques sur des lymphocytes périphériques humains à des doses 104 fois supérieures aux doses maximales utilisées en clinique. Le résultat du test in vivo du micronoyau a été négatif. Le métabolite majeur NAP226-90 n’a pas non plus montré de potentiel génotoxique.
Aucun caractère de carcinogénicité n'a été retrouvé dans les études menées chez la souris et le rat à la dose maximale tolérée mais l'exposition à la rivastigmine et à ses métabolites a été plus faible que celle observée chez l'homme. Rapportée à la surface corporelle, l'exposition à la rivastigmine et à ses métabolites fut approximativement équivalente à la dose maximale recommandée chez l'homme (12 mg/jour) ; toutefois, par rapport à la dose maximale chez l'homme, la dose chez l'animal a été six fois supérieure.
Chez l'animal, la rivastigmine traverse la barrière placentaire et est excrétée dans le lait. Les études menées par voie orale chez les rates et les lapines gravides n'ont pas mis en évidence de potentiel tératogène de la rivastigmine. Dans les études par administration orale chez les rats mâles et femelles, aucun effet indésirable de la rivastigmine n’a été observé sur la fertilité ou la capacité de reproduction chez la génération parent ou chez la progéniture des parents.
Un léger potentiel d'irritation de l'œil/de la muqueuse de la rivastigmine a été identifié dans une étude menée chez le lapin.
Cellulose microcristalline
Hypromellose (5cp)
Silice colloïdale anhydre
Stéarate de magnésium
Enveloppe de la gélule :
Oxyde de fer rouge (E172)
Oxyde de fer jaune (E172)
Dioxyde de titane (E171)
Gélatine
Lauryl sulfate de sodium
Encre d’impression :
Gomme laque
Propylène glycol
Solution d’ammonium concentrée
Oxyde de fer noir (E172)
Hydroxyde de potassium
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 2, 4, 8, 10, 28, 30, 56, 60, 90, 100, 112, 120, 250 et 500 gélules sous plaquettes.
Flacon de 30 et 500 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 268 470 6 7 : 2 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 268 471 2 8 : 4 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 268 472 9 6 : 8 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 268 473 5 7 : 10 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 268 474 1 8 : 28 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 268 475 8 6 : 30 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 268 476 4 7 : 56 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 268 477 0 8 : 60 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 268 478 7 6 : 90 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 268 479 3 7 : 100 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 268 480 1 9 : 112 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 268 481 8 7 : 120 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 268 482 4 8 : 30 gélules en flacon (PEHD)
· 34009 584 084 5 8 : 250 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 584 085 1 9 : 500 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)
· 34009 584 086 8 7 : 500 gélules en flacon (PEHD)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Médicament soumis à prescription médicale restreinte.
Liste I.
Surveillance particulière nécessaire pendant le traitement.
Prescription initiale annuelle réservée à certains spécialistes. Prescription réservée aux médecins spécialistes ou qualifiés en médecine générale titulaires de la capacité de gérontologie. Prescription réservée aux spécialistes et services GERIATRIE, NEUROLOGIE et PSYCHIATRIE.
ANSM - Mis à jour le : 04/01/2024
RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule
Rivastigmine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule ?
3. Comment prendre RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
1. QU’EST-CE QUE RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
Classe pharmacothérapeutique : psychoanaleptiques, anticholinestérasiques - code ATC : N06DA03
La substance active de RIVASTIGMINE ARROW est la rivastigmine.
La rivastigmine appartient à une classe de substances appelées inhibiteurs de la cholinestérase.
Chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de démence liée à la maladie de Parkinson, la disparition de certaines cellules nerveuses au niveau du cerveau entraîne des taux faibles du neurotransmetteur appelé acétylcholine (une substance qui permet aux cellules nerveuses de communiquer entre elles). La rivastigmine agit en bloquant les enzymes responsables de la destruction de l’acétylcholine : l’acétylcholinestérase et la butylcholinestérase. En bloquant ces enzymes, RIVASTIGMINE ARROW permet d’augmenter les taux d’acétylcholine dans le cerveau, contribuant ainsi à diminuer les symptômes de la maladie d’Alzheimer et ceux de la démence liée à la maladie de Parkinson.
RIVASTIGMINE ARROW est utilisé pour le traitement des patients adultes atteints de formes légères à modérément sévères de la maladie d’Alzheimer, une maladie du cerveau qui affecte progressivement la mémoire, la capacité intellectuelle et le comportement. Les dispositifs transdermiques et la solution buvable peuvent également être utilisés pour le traitement de la démence chez les patients adultes atteints de la maladie de Parkinson.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule ?
Ne prenez jamais RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule :
· si vous êtes allergique à la rivastigmine (substance active de RIVASTIGMINE ARROW) ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
Si cela s’applique à vous, parlez-en à votre médecin et ne prenez pas RIVASTIGMINE ARROW.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre RIVASTIGMINE ARROW :
· si vous avez, ou avez eu, une maladie du cœur telle que des battements de cœur irréguliers ou lents, une prolongation de l’intervalle QTc, des antécédents familiaux de prolongation de l’intervalle QTc, des torsades de pointes, ou si vous avez des taux sanguins de potassium ou magnésium faibles ;
· si vous avez, ou avez eu, un ulcère actif de l’estomac ;
· si vous avez, ou avez eu, des difficultés à uriner ;
· si vous avez, ou avez eu, des crises convulsives ;
· si vous avez, ou avez eu, de l'asthme ou une maladie respiratoire sévère ;
· si vous avez, ou avez eu, une insuffisance rénale ;
· si vous avez, ou avez eu, une insuffisance hépatique ;
· si vous souffrez de tremblements ;
· si vous avez un poids corporel bas ;
· si vous avez des manifestations gastro-intestinales telles que nausées (mal au cœur), vomissements et diarrhées. Vous pourriez vous déshydrater (perte importante de liquide) si les vomissements ou les diarrhées sont prolongés.
Si un de ces effets s'applique à vous, votre médecin pourrait avoir besoin de vous surveiller davantage lors de votre traitement par ce médicament.
Si vous n'avez pas pris RIVASTIGMINE ARROW pendant plus de trois jours, ne reprenez pas votre traitement avant d'en avoir parlé à votre médecin.
Enfants et adolescents
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de RIVASTIGMINE ARROW dans la population pédiatrique dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.
Autres médicaments et RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
RIVASTIGMINE ARROW ne doit pas être utilisé en même temps que d'autres médicaments ayant des effets similaires. RIVASTIGMINE ARROW pourrait interférer avec les médicaments anticholinergiques (médicaments utilisés pour soulager les crampes d'estomac ou spasmes, pour traiter la maladie de Parkinson ou pour prévenir le mal des transports).
RIVASTIGMINE ARROW ne doit pas être utilisé en même temps que le métoclopramide (un médicament utilisé pour soulager ou prévenir les nausées et vomissements). Prendre ces deux médicaments ensemble pourrait entraîner des problèmes tels que raideur des membres et tremblements des mains.
Si vous devez subir une intervention chirurgicale au cours de votre traitement par RIVASTIGMINE ARROW, parlez-en à votre médecin avant toute anesthésie car RIVASTIGMINE ARROW peut augmenter les effets de certains relaxants musculaires durant l'anesthésie.
Prudence lorsque RIVASTIGMINE ARROW est pris en association avec des bêtabloquants (médicaments tels que l’aténolol utilisés pour traiter l’hypertension, l’angine de poitrine, ainsi que d’autres maladies du cœur). Prendre ces deux médicaments ensemble pourrait entrainer des problèmes tels qu’un ralentissement du rythme cardiaque (bradycardie) pouvant amener à un évanouissement ou une perte de conscience.
Prudence lorsque RIVASTIGMINE ARROW est pris en association avec d’autres médicaments pouvant avoir un effet sur votre rythme cardiaque ou sur le système électrique de votre cœur (prolongation de l’intervalle QT).
RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule avec des aliments, boissons et de l’alcool
Sans objet.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous êtes enceinte, les bénéfices de l’utilisation de RIVASTIGMINE ARROW doivent être évalués par rapport aux risques possibles pour votre enfant à naître. RIVASTIGMINE ARROW ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse sauf en cas de nécessité clairement définie.
Vous ne devez pas allaiter pendant votre traitement par RIVASTIGMINE ARROW.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Votre médecin vous dira si votre maladie vous autorise à conduire des véhicules ou à utiliser des machines en toute sécurité.
RIVASTIGMINE ARROW est susceptible de provoquer des sensations de vertiges et une somnolence, principalement au début du traitement ou lorsque l’on augmente la dose. Si vous vous sentez pris de sensations de vertiges ou d’endormissements, ne conduisez pas, n’utilisez pas de machines ou ne faites pas de tâches qui nécessitent votre attention.
RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
3. COMMENT PRENDRE RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule ?
Comment débuter le traitement
Votre médecin vous dira quelle dose de RIVASTIGMINE ARROW vous devez prendre.
· Le traitement débute habituellement à de faibles doses.
· Votre médecin augmentera progressivement les doses en fonction de votre réponse au traitement.
· La dose la plus élevée qui devrait être prise est de 6,0 mg deux fois par jour.
Votre médecin évaluera régulièrement si le médicament est efficace pour vous. Il surveillera également votre poids durant la période où vous prendrez ce traitement.
Si vous n'avez pas pris RIVASTIGMINE ARROW pendant plus de trois jours, ne reprenez pas votre traitement avant d'en avoir parlé à votre médecin.
Prise du traitement
· Avertissez votre entourage que vous prenez RIVASTIGMINE ARROW.
· Si vous voulez que le traitement soit efficace, prenez-le tous les jours.
· Prenez RIVASTIGMINE ARROW deux fois par jour, le matin et le soir, avec les aliments.
· Avalez les gélules avec une boisson.
· N’ouvrez pas ou n’écrasez pas les gélules.
Si vous avez pris plus de RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule que vous n’auriez dû
Si vous vous rendez compte que vous avez, par erreur, pris plus de RIVASTIGMINE ARROW qu’il ne vous en a été prescrit, prévenez votre médecin. Vous pouvez nécessiter une surveillance médicale. Certaines personnes à qui cela est arrivé ont eu mal au cœur (nausées), ont présenté des vomissements, des diarrhées, une augmentation de la tension artérielle et des hallucinations. Un ralentissement du rythme cardiaque et une syncope peuvent également survenir.
Si vous oubliez de prendre RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule
Sans objet.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Il se peut que vous ayez des effets indésirables plus souvent en début de traitement ou quand la dose est augmentée. Le plus souvent, ces effets indésirables vont disparaître progressivement au fur et à mesure que votre organisme s'habituera au médicament.
Très fréquent (peut affecter plus d’1 patient sur 10) :
· sensation de vertiges,
· perte d'appétit,
· troubles gastriques tels que mal au cœur (nausées) ou vomissements, diarrhées.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10) :
· anxiété,
· sueurs,
· maux de tête,
· brûlures d’estomac,
· perte de poids,
· douleurs d’estomac,
· sensation d’agitation,
· sensation de fatigue ou de faiblesse,
· sensation de malaise général,
· tremblements ou sensation de confusion,
· appétit diminué,
· cauchemars.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 100) :
· dépression,
· difficulté à s’endormir,
· évanouissement ou chute accidentelle,
· altération de la fonction du foie.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 1 000) :
· douleur dans la poitrine,
· éruptions cutanées, démangeaisons,
· crises convulsives,
· ulcères gastro-intestinaux.
Très rare (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000) :
· élévation de la tension artérielle ;
· infection urinaire ;
· vision de choses qui n’existent pas (hallucinations) ;
· troubles du rythme cardiaque, comme accélération ou ralentissement des battements du cœur ;
· saignements gastro-intestinaux - présence de sang dans les selles ou lors de vomissements ;
· inflammation du pancréas – les signes incluent des douleurs importantes du haut de l'estomac, associées fréquemment à un mal au cœur (nausées) et des vomissements ;
· aggravation d’une maladie de Parkinson ou apparition de symptômes similaires tels que rigidité musculaire, difficulté à réaliser des mouvements.
Fréquence indéterminée (fréquence ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles) :
· vomissements violents qui peuvent conduire à une rupture du conduit reliant votre bouche à votre estomac (œsophage) ;
· déshydratation (perte importante de liquide) ;
· troubles du foie (jaunissement de la peau et du blanc des yeux, coloration anormalement foncée des urines ou nausées inexpliquées, vomissements, fatigue et perte d’appétit) ;
· agressivité, sensation d’impatience ;
· battements cardiaques irréguliers.
Patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson
Ces patients développent des effets indésirables plus souvent. Ils développent également certains effets indésirables supplémentaires :
Très fréquent (peut affecter plus d’1 patient sur 10) :
· tremblement,
· évanouissement,
· chute accidentelle.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10) :
· anxiété,
· sensation d’impatience,
· ralentissement et accélération des battements du cœur,
· difficulté à s’endormir,
· hypersécrétion de salive et déshydratation,
· mouvements anormalement lents ou mouvements difficiles à contrôler,
· aggravation d'une maladie de Parkinson ou apparition de symptômes similaires tels que rigidité musculaire, difficulté à réaliser des mouvements et faiblesse musculaire.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 100) :
· irrégularité des battements du cœur et mauvais contrôle des mouvements.
Des effets indésirables supplémentaires ont été rapportés avec les dispositifs transdermiques de rivastigmine et peuvent se produire avec les gélules
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10) :
· fièvre,
· confusion sévère,
· incontinence urinaire (incapacité à retenir l’urine).
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 100) :
· hyperactivité (haut niveau d’activité, impatience).
Fréquence indéterminée (fréquence ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles) :
· réaction allergique au niveau du site d’application du dispositif transdermique, par exemple vésicules ou inflammation cutanée.
En cas de survenue de tels symptômes, contactez votre médecin car vous pourriez avoir besoin d'une assistance médicale.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule
· La substance active est :
Tartrate de rivastigmine................................................................................................... 2,4 mg
Equivalent à 1,5 mg de rivastigmine.
Pour une gélule
· Les autres composants sont :
Contenu de la gélule : cellulose microcristalline, hypromellose, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.
Enveloppe de la gélule : oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), dioxyde de titane (E171), gélatine, lauryl sulfate de sodium.
Encre d’impression : gomme laque, propylène glycol, solution d’ammonium concentrée, oxyde de fer noir (E172), hydroxyde de potassium.
Qu’est-ce que RIVASTIGMINE ARROW 1,5 mg, gélule et contenu de l’emballage extérieur
Gélule de taille n° 2 à corps et coiffe de couleur jaune, marquée à l’encre noire d’un « H » sur la coiffe et de « 67 » sur le corps, contenant une poudre granuleuse blanche à blanchâtre.
RIVASTIGMINE ARROW, gélule est disponible sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium) et en flacon (PEHD) muni d’une fermeture en polypropylène.
Boîte de 2, 4, 8, 10, 28, 30, 56, 60, 90, 100, 112, 120, 250 et 500 gélules sous plaquettes.
Flacon de 30 et 500 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
APL SWIFT SERVICES (MALTA) LIMITED
HF26, HAL FAR INDUSTRIAL ESTATE
HAL FAR BIRZEBBUGIA, BBG 3000
MALTE
ou
GENERIS FARMACEUTICA, S.A.
RUA JOÃO DE DEUS, N.O 19,
VENDA NOVA, 2700-487 AMADORA
PORTUGAL
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).