Montelukast Arrow
Dosage: 4, 5 and 10mg
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Informations importantes
Les informations importantes disponibles pour ce médicament sont les suivantes :Indications thérapeutiques
Classe pharmacothérapeutique : antagoniste des récepteurs aux leucotriènes - code ATC : R03DC03
Qu’est-ce que MONTELUKAST ARROW LAB ?
MONTELUKAST ARROW LAB est un antagoniste des récepteurs aux leucotriènes qui bloque des substances appelées leucotriènes.
Comment agit MONTELUKAST ARROW LAB ?
Les leucotriènes provoquent un rétrécissement et un œdème des voies aériennes dans les poumons. En bloquant les leucotriènes, MONTELUKAST ARROW LAB améliore les symptômes de l'asthme et contribue au contrôle de l'asthme.
Quand MONTELUKAST ARROW LAB doit-il être utilisé ?
Votre médecin a prescrit MONTELUKAST ARROW LAB pour le traitement de l'asthme de votre enfant, pour prévenir les symptômes d'asthme le jour et la nuit.
· MONTELUKAST ARROW LAB est indiqué chez les patients âgés de 2 à 5 ans insuffisamment contrôlés par leur traitement et qui nécessitent l'ajout d'un traitement complémentaire.
· MONTELUKAST ARROW LAB peut également être une alternative aux corticoïdes inhalés chez les patients âgés de 2 à 5 ans qui n'ont pas pris récemment de corticoïdes par voie orale pour leur asthme et qui montrent une incapacité à l'utilisation de la voie inhalée pour administrer des corticoïdes.
· MONTELUKAST ARROW LAB est également indiqué en prévention des symptômes d'asthme déclenchés par l'effort chez les patients de 2 ans et plus.
Votre médecin déterminera comment MONTELUKAST ARROW LAB doit être utilisé en fonction des symptômes et de la sévérité de l'asthme de votre enfant.
Qu'est-ce que l'asthme ?
L'asthme est une maladie au long cours.
L'asthme comprend :
· une difficulté à respirer en raison du rétrécissement des voies aériennes. Ce rétrécissement des voies aériennes s'aggrave et s'améliore en réaction à différentes circonstances ;
· des voies aériennes sensibles qui réagissent à différents phénomènes tels que la fumée de cigarette, le pollen, le froid ou l'effort ;
· un gonflement (une inflammation) de la muqueuse des voies aériennes.
Les symptômes de l'asthme comprennent : toux, sifflement et gêne thoracique.
Groupe(s) générique(s)
Ce médicament appartient au(x) groupe(s) générique(s) suivants :
Composition en substances actives
-
Comprimé (Composition pour un comprimé)
-
> montélukast acide 4 mg
- sous forme de : montélukast sodique
-
> montélukast acide 4 mg
Présentations
> plaquette(s) PVC polyamide aluminium de 28 comprimé(s)
Code CIP : 223 777-5 ou 34009 223 777 5 9Déclaration de commercialisation : 05/09/2019
Cette présentation est agréée aux collectivités
Taux de remboursement : 65%
Service médical rendu (SMR)
Ce médicament étant un générique, le SMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
Ce médicament étant un générique, l'ASMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)
Autres informations (cliquer pour afficher)
- Titulaire de l'autorisation : ARROW GENERIQUES
- Conditions de prescription et de délivrance :
- Statut de l'autorisation : Valide
- Type de procédure : Procédure décentralisée
- Code CIS : 6 273 545 5
ANSM - Mis à jour le : 11/03/2024
MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Montélukast (sous forme sodique)............................................................................................ 4 mg
Pour un comprimé à croquer
Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 1,2 mg d'aspartam (E951).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé nu, de forme ovale (11,00 x 8,00), biconvexe, rose marbré, gravé « X » sur une face et « 52 » sur l’autre face.
4.1. Indications thérapeutiques
Le montélukast peut également être une alternative aux corticoïdes inhalés à faibles doses chez les patients âgés de 2 à 5 ans présentant un asthme persistant léger sans antécédent récent de crises d'asthme sévères ayant justifié une corticothérapie orale, et dont l'incapacité à adhérer à un traitement par corticoïdes inhalés est démontrée (voir rubrique 4.2).
Le montélukast est également indiqué en traitement préventif de l'asthme induit par l'effort chez les enfants âgés de 2 ans et plus.
4.2. Posologie et mode d'administration
Ce médicament doit être administré à l'enfant sous la surveillance d'un adulte. Chez l'enfant de 2 à 5 ans, la posologie préconisée est de 1 comprimé à croquer à 4 mg par jour le soir. Il conviendra de respecter un délai à distance des repas d'au moins 1 heure avant ou 2 heures après la prise alimentaire. Il n'y a pas lieu de prévoir une adaptation posologique dans cette tranche d'âge.
Une présentation en granulés est disponible pour les enfants ayant des difficultés à ingérer les comprimés à croquer (voir RCP MONTELUKAST ARROW 4 mg, granulés en sachet-dose).
MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 2 ans.
Recommandations générales
L'effet thérapeutique du montélukast sur les symptômes de l'asthme apparaît dès le premier jour. Les patients devront être informés qu'ils doivent poursuivre leur traitement même si l'asthme est stabilisé, ainsi que durant les périodes d'exacerbation des symptômes.
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les sujets présentant une insuffisance rénale ou une insuffisance hépatique légère à modérée. Il n'existe pas de données chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. La posologie est la même quel que soit le sexe du patient.
MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer utilisé comme une alternative à la corticothérapie par voie inhalée à faibles doses dans l'asthme persistant léger
Le montélukast n'est pas recommandé en monothérapie chez les patients présentant un asthme persistant modéré. L'utilisation du montélukast comme alternative thérapeutique aux corticoïdes inhalés à faibles doses ne doit être envisagée que chez les enfants présentant un asthme persistant léger et n'ayant pas présenté d'épisodes récents de crises d'asthme sévères ayant nécessité une corticothérapie par voie orale et dont l'incapacité à adhérer à une corticothérapie par voie inhalée est démontrée (voir rubrique 4.1). Un asthme persistant léger est caractérisé par des symptômes diurnes se manifestant plus d'une fois par semaine mais moins d'une fois par jour, des symptômes nocturnes plus de deux fois par mois mais moins d'une fois par semaine, une fonction pulmonaire normale entre les crises. Si au cours du suivi, le contrôle de l'asthme est jugé insuffisant (en général, dans le mois qui suit), l'utilisation d'un traitement anti-inflammatoire additionnel ou différent doit être envisagée selon un schéma de prise en charge par étape. Le contrôle de l'asthme doit être régulièrement évalué chez ces patients.
MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer utilisé comme traitement préventif de l'asthme induit par l'effort chez l'enfant de 2 à 5 ans
Chez les enfants de 2 à 5 ans, la bronchoconstriction induite par l'effort peut être la manifestation prédominante d'un asthme persistant qui nécessite un traitement par corticoïdes inhalés. La réponse au traitement par le montélukast devra être évaluée après 2 à 4 semaines. Si l'effet est insuffisant, un traitement complémentaire ou différent devra être envisagé.
Administration de MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer avec les autres traitements de l'asthme
Lorsque le montélukast est utilisé en traitement additif aux corticoïdes inhalés, il n'y a pas lieu d'envisager la substitution brutale aux corticoïdes inhalés (voir rubrique 4.4).
Des comprimés pelliculés dosés à 10 mg sont disponibles pour les adultes et les adolescents à partir de 15 ans.
Population pédiatrique
MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 2 ans. La sécurité et l’efficacité de montélukast chez les enfants de moins de 2 ans n’ont pas été établies.
Des comprimés à croquer dosés à 5 mg sont disponibles pour les enfants de 6 à 14 ans.
Des granulés dosés à 4 mg sont disponibles pour les enfants de 6 mois à 5 ans.
Mode d’administration
Voie orale.
Les comprimés doivent être croqués avant d’être avalés.
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
En cas de crise d'asthme aigue, un bêta-2-mimétique à action immédiate et de courte durée par voie inhalée doit être utilisé. Les patients devront être informés de la nécessité d'une consultation médicale rapide si les besoins en bêta-2-mimétiques à action immédiate et de courte durée par voie inhalée venaient à augmenter.
Montelukast ne doit pas être substitué brutalement aux corticoïdes administrés par voie inhalée ou par voie orale.
Il n'existe pas de données démontrant qu'il est possible de diminuer la dose de corticoïdes administrés par voie orale lorsqu'un traitement par le montélukast est instauré.
Rarement, il a été décrit chez des patients recevant des médicaments antiasthmatiques, dont fait partie le montélukast, la survenue d’une hyperéosinophilie parfois associée à des symptômes de vascularite s’inscrivant dans le syndrome de Churg-Strauss qui lui-même est souvent traité par la corticothérapie par voie systémique. Ces cas ont parfois été associés à la réduction ou l’arrêt d’une corticothérapie orale.
Bien qu’il n’ait pas été établi de lien de causalité avec les antagonistes des récepteurs aux leucotriènes, les médecins doivent rester vigilants lors de l’apparition d’une hyperéosinophilie, de signes de vascularite, d’une aggravation des symptômes respiratoires, d’une complication cardiaque et/ou de neuropathie chez leurs patients. Le cas des patients développant de tels symptômes doit être réévalué ainsi que les traitements administrés.
Le traitement par montélukast ne dispense pas les patients asthmatiques sensibles à l’aspirine d’éviter la prise d’aspirine et d’autres anti-inflammatoires non-stéroïdiens.
Des évènements neuropsychiatriques tels que modifications du comportement, dépression et comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients de tous les groupes d’âge prenant montélukast (voir rubrique 4.8). Les symptômes peuvent être grave et perdurer si le traitement n’est pas arrêté. Par conséquent, le traitement par montélukast doit être interrompu si des symptômes neuropsychiatriques apparaissent au cours du traitement. Informez les patients et/ou les aidants d’être attentifs aux évènements neuropsychiatriques et indiquez leur d’avertir leur médecin si ces changements de comportement apparaissent.
MONTELUKAST ARROW LAB contient de l'aspartam, source de phénylalanine. En cas de phénylcétonurie, les patients doivent prendre en compte que chaque comprimé à croquer de 4 mg contient de la phénylalanine pour une quantité équivalente à 0,674 mg par comprimé.
MONTELUKAST ARROW LAB contient du sodium. Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Le montélukast peut être administré avec les autres traitements habituellement utilisés en prévention et en traitement de fond de l'asthme. Les études d'interactions réalisées aux doses préconisées de montélukast n'ont pas mis en évidence de conséquences cliniques importantes liées à un effet sur la pharmacocinétique des médicaments suivants : théophylline, prednisone, prednisolone, contraceptifs oraux (éthinyl estradiol/noréthindrone 35/1), terfénadine, digoxine et warfarine.
L'administration de phénobarbital chez les sujets traités par montélukast a entraîné une diminution d'environ 40 % de l'aire sous la courbe (ASC) des concentrations plasmatiques du montélukast. Le montélukast est métabolisé par les CYP 3A4, 2C8 et 2C9. Par conséquent, la prudence est requise, en particulier chez les enfants, lors de l'administration concomitante de montélukast et de médicaments inducteurs des CYP 3A4, 2C8 et 2C9, comme la phénytoïne, le phénobarbital et la rifampicine.
Des études in vitro ont montré que le montélukast est un puissant inhibiteur du cytochrome CYP 2C8. Néanmoins, les résultats d'une étude clinique ayant pour objectif l'étude des interactions entre montélukast et rosiglitazone (substrat de référence du CYP 2C8) n'ont pas mis en évidence d'effet inhibiteur du montélukast sur le CYP 2C8 in vivo. Par conséquent, il n'est pas attendu d'interactions pharmacocinétiques significatives lorsque le montélukast est utilisé en association à des médicaments métabolisés par cette enzyme (par exemple, paclitaxel, rosiglitazone et répaglinide).
Des études in vitro ont montré que le montélukast est un substrat du CYP 2C8 et, dans une moindre mesure, du CYP 2C9 et 3A4. Dans une étude clinique d'interaction médicamenteuse réalisée avec le montélukast et le gemfibrozil (un inhibiteur des CYP 2C8 et 2C9), le gemfibrozil a augmenté l'exposition systémique au montélukast d’un facteur 4,4. Aucun ajustement de la posologie habituelle du montélukast n’est nécessaire lors de l’administration concomitante du montélukast avec le gemfibrozil ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP 2C8 ; cependant, il convient de tenir compte du risque potentiel d’augmentation des effets indésirables.
D’après les données in vitro, il n’est pas attendu d’interactions médicamenteuses cliniquement significatives avec les inhibiteurs moins puissants du CYP 2C8 (par exemple, le triméthoprime). L’administration concomitante de montélukast et d'itraconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4, a entraîné une augmentation non significative de l'exposition systémique du montélukast.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères sur le déroulement de la grossesse ou le développement embryonnaire/fœtal.
Les données disponibles provenant d’études de cohorte prospectives et rétrospectives publiées évaluant les malformations congénitales majeures observées lors de l’utilisation de montélukast chez des femmes enceintes, n’ont pas établi de risque associé au médicament. Les études disponibles présentent des limites méthodologiques, notamment une petite taille d’échantillon, dans certains cas le recueil de données rétrospectives et des groupes comparateurs non pertinents.
Le montélukast ne sera utilisé au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement
Des études chez le rat ont montré que le montélukast est excrété dans le lait (voir rubrique 5.3). On ne sait pas si le montélukast/les métabolites sont excrétés dans le lait maternel.
Le montélukast ne sera utilisé au cours de l'allaitement que si nécessaire.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le montélukast n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, des patients ont rapporté une somnolence ou des étourdissements.
Le montélukast a été étudié au cours d'essais cliniques réalisés chez des patients présentant un asthme persistant comme suit :
· en comprimés pelliculés à 10 mg chez environ 4000 patients adultes et adolescents âgés de 15 ans et plus,
· en comprimés à croquer à 5 mg chez environ 1750 enfants âgés de 6 à 14 ans, et
· en comprimés à croquer à 4 mg chez 851 enfants âgés de 2 à 5 ans.
Montélukast a été étudié au cours d’un essai clinique réalisé chez des patients présentant un asthme intermittent comme suit :
· en granulés et comprimés à croquer à 4 mg chez 1 038 enfants âgés de 6 mois à 5 ans.
Au cours des essais cliniques, les effets indésirables suivants, imputables au médicament, ont été rapportés fréquemment (≥ 1/100 à < 1/10) chez des patients traités par montélukast et avec une incidence supérieure à celle des patients traités par placebo :
Classes organiques |
Adultes et adolescents |
Enfants |
Enfants |
|
Troubles du système nerveux |
céphalées |
céphalées |
||
Troubles gastro-intestinaux |
douleurs abdominales |
douleurs abdominales |
||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
soif |
Dans les essais cliniques, le profil de sécurité ne s'est pas modifié chez les quelques patients ayant reçu un traitement prolongé allant jusqu'à 2 ans pour des adultes et jusqu'à 12 mois pour des enfants de 6 à 14 ans.
Au total, 502 enfants de 2 à 5 ans ont été traités par montélukast pendant au moins 3 mois, 338 pendant 6 mois ou plus et 534 patients pendant 12 mois ou plus. Le profil de sécurité ne s'est pas non plus modifié chez ces patients ayant reçu un traitement prolongé.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés depuis la mise sur le marché sont présentés dans le tableau ci-dessous par classe de système d'organe et par effets indésirables. Les catégories de fréquence sont estimées sur la base des essais cliniques correspondants.
Classe de système d'organe |
Effets indésirables |
Catégorie de fréquence* |
Infections et infestations |
Infection des voies aériennes supérieures† |
Très fréquent |
Troubles hématologiques et du système lymphatique |
Augmentation du risque de saignement |
Rare |
Thrombocytopénie |
Très rare |
|
Troubles du système immunitaire |
Réactions d'hypersensibilité incluant anaphylaxie |
Peu fréquent |
Infiltration éosinophile hépatique |
Très rare |
|
Troubles psychiatriques |
Rêves anormaux, cauchemars, insomnie, somnambulisme, anxiété, agitation incluant agressivité ou comportement hostile, dépression, hyperactivité psychomotrice (incluant irritabilité, fébrilité, tremblements§) |
Peu fréquent |
Troubles de l’attention, troubles de la mémoire, tic |
Rare |
|
Hallucinations, désorientation, idées suicidaires avec tentatives de suicide, symptômes obsessionnels compulsifs, dysphémie |
Très rare |
|
Troubles du système nerveux |
Etourdissements, somnolence, paresthésie/hypoesthésie, convulsions |
Peu fréquent |
Troubles cardiaques |
Palpitations |
Rare |
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux |
Epistaxis |
Peu fréquent |
Syndrome de Churg-Strauss (SCS) (voir rubrique 4.4), éosinophilie pulmonaire |
Très rare |
|
Troubles gastro-intestinaux |
Diarrhée‡, nausée‡, vomissements‡ |
Fréquent |
Sècheresse de la bouche, dyspepsie |
Peu fréquent |
|
Troubles hépatobiliaires |
Augmentation des transaminases sériques (ALAT, ASAT) |
Fréquent |
Hépatite (incluant atteinte hépatique cholestatique, cytolytique ou mixte) |
Très rare |
|
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané |
Rash cutané‡ |
Fréquent |
Ecchymoses, urticaire, prurit |
Peu fréquent |
|
Angiœdème |
Rare |
|
Erythème noueux, érythème polymorphe |
Très rare |
|
Troubles musculo-squelettiques et systémiques |
Arthralgie, myalgie, crampes musculaires |
Peu fréquent |
Affections du rein et des voies urinaires |
Enurésie chez l’enfant |
Peu fréquent |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Pyrexie‡ |
Fréquent |
Asthénie/sensation de fatigue, malaise, œdème |
Peu fréquent |
|
* Catégorie de fréquence : définie pour chaque effet indésirable par l’incidence rapportée dans la base des essais cliniques : Très fréquent (≥ 1/10), Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), Très Rare (< 1/10 000). † Cet effet indésirable, rapporté comme Très fréquent chez les patients ayant reçu du montélukast, était déjà rapporté comme Très fréquent chez les patients recevant le placébo dans les essais cliniques. ‡ Cet effet indésirable, rapporté comme Fréquent chez les patients ayant reçu du montélukast, était déjà rapporté comme Fréquent chez les patients recevant le placébo dans les essais cliniques. § Catégorie de fréquence : Rare |
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
Au cours des études menées dans l'asthme persistant, le montélukast a été administré aux patients adultes à des doses allant jusqu'à 200 mg par jour pendant 22 semaines et, dans des études à court terme, à des doses allant jusqu'à 900 mg/jour pendant 1 semaine environ, sans événements indésirables importants au plan clinique.
Des cas de surdosage aigu ont été rapportés depuis la mise sur le marché et au cours des études cliniques réalisées avec le montélukast. Ces cas concernaient des enfants et des adultes ayant absorbé des doses allant jusqu'à 1000 mg (environ 61 mg/kg chez un enfant de 42 mois). Les données cliniques et les résultats biologiques correspondaient au profil de sécurité décrit chez les adultes et les enfants. Il n'a pas été rapporté d'effet indésirable dans la majorité des cas décrits.
Symptômes d’un surdosage
Les évènements les plus fréquemment rapportés correspondaient au profil de sécurité connu du montélukast, incluant douleurs abdominales, somnolence, soif, maux de tête, vomissements, et hyperactivité psychomotrice.
Traitement d’un surdosage
Il n’y a pas de données spécifiques disponibles sur le traitement d’un surdosage par le montélukast. Aucune donnée permettant d'établir si le montélukast est dialysable par voie péritonéale ou par hémodialyse n'est disponible.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antagoniste des récepteurs aux leucotriènes, code ATC : R03DC03.
Mécanisme d’action
Les cystéinyl-leucotriènes (LTC4, LTD4, LTE4) sont des eicosanoïdes exerçant un puissant effet inflammatoire ; ils sont produits par différentes cellules de l'organisme notamment les mastocytes et les éosinophiles. Ces importants médiateurs pro-asthmatiques se lient aux récepteurs des cystéinyl-leucotriènes (CysLT) présents dans les voies aériennes respiratoires de l'Homme où ils induisent un effet bronchoconstricteur, une augmentation de la sécrétion de mucus, de la perméabilité vasculaire et du recrutement des éosinophiles.
Effets pharmacodynamiques
Le montélukast est actif par voie orale et se lie sélectivement au récepteur CysLT1 avec une grande affinité.
Dans les études cliniques réalisées, le montélukast a inhibé la bronchoconstriction induite par l'inhalation de LTD4 dès la dose de 5 mg. Une bronchodilatation a été observée dans les 2 heures suivant l'administration orale de montélukast. L'ajout d'un bêta-2-agoniste a provoqué un effet additif sur la bronchodilatation induite par le montélukast. Le traitement par montélukast a inhibé la bronchoconstriction précoce et tardive induite par un test de provocation allergénique. Comparativement au placebo, l'administration de montélukast a entraîné une diminution du taux d'éosinophiles dans le sang périphérique chez les adultes et les enfants. Dans une autre étude, le traitement par montélukast a entraîné une diminution significative du taux d'éosinophiles mesuré dans les voies respiratoire (comme mesuré dans l’expectoration). Chez les adultes et les enfants et adolescents de 2 à 14 ans, le montélukast, comparé au placébo, a diminué le taux d’éosinophiles mesuré dans le sang périphérique tout en améliorant le contrôle clinique de l'asthme.
Efficacité et sécurité clinique
Dans les études cliniques menées chez les adultes, l'administration de montélukast 10 mg en une prise par jour, a montré des améliorations significatives par rapport au placebo, du volume expiratoire maximal seconde (VEMS) matinal (10,4 % contre 2,7 % par rapport aux valeurs initiales), du débit expiratoire de pointe (DEP) du matin (24,5 L/min contre 3,3 L/min par rapport aux valeurs initiales) et une diminution significative par rapport au placebo de la consommation totale de bêta-2- mimétiques « à la demande » (-26,1 % contre -4,6 % par rapport aux valeurs initiales). L'amélioration des scores symptomatiques diurnes et nocturnes de l'asthme a été significativement plus importante que sous placebo.
Les études menées chez les adultes ont montré que l'effet clinique du montélukast s'ajoute à celui des corticoïdes administrés par voie inhalée (% de changement par rapport au début de l'étude pour l'association béclométasone inhalée et montélukast contre béclométasone, concernant respectivement : le VEMS : 5,43 % contre 1,04 % ; la consommation de bêta-mimétique à la demande : -8,70 % contre 2,64 %). Comparée à l'administration de béclométasone par voie inhalée (200 µg 2 fois par jour administrés par l'intermédiaire d'une chambre d'inhalation), l'administration de montélukast a entraîné une réponse initiale plus rapide, bien qu'après 12 semaines un effet thérapeutique supérieur en moyenne ait été mis en évidence avec la béclométasone (% de changement par rapport au début de l'étude pour le montélukast contre la béclométasone, concernant respectivement le VEMS : 7,49 % contre 13,3 % ; la consommation de bêta-2-mimétiques « à la demande » : -28,28 % contre -43,89 %). Cependant, comparé à la béclométasone, chez un fort pourcentage de patients traités par montélukast, il a été observé une réponse clinique similaire (par exemple chez 50 % des patients traités par la béclométasone il a été observé une amélioration du VEMS de l'ordre de 11 % ou plus par rapport aux valeurs initiales, alors qu'environ 42 % des patients traités par montélukast ont obtenu la même réponse).
Dans une étude de 12 semaines menée chez des enfants de 2 à 5 ans, contrôlée contre placebo, le montélukast 4 mg administré en une prise par jour a amélioré les paramètres utilisés pour l'évaluation du contrôle de l'asthme par rapport au placebo, indépendamment des traitements concomitants (corticothérapie ou traitement à base de cromoglycate de sodium par voie inhalée ou par nébulisation) ; 60 % des patients ne prenaient pas d'autres traitements. Le montélukast a amélioré les symptômes diurnes (y compris toux, sifflement, difficulté à respirer et limitation de l'activité) et nocturnes par rapport au placebo. Comparé au placebo, le montélukast a également permis la diminution de la consommation de bêta-2-mimétiques « à la demande » et le recours aux corticoïdes administrés en cas d'aggravation de l'asthme. Les patients recevant le montélukast ont eu plus de jours sans asthme que ceux sous placebo. L'effet du traitement a été obtenu dès la première prise.
Dans une étude de 12 mois, contrôlée contre placebo, chez des enfants de 2 à 5 ans présentant un asthme léger avec des épisodes d'exacerbation, le montélukast 4 mg administré en une prise par jour a diminué de façon significative (p = 0,001) le taux annuel d'épisodes d'exacerbation par rapport au placebo (respectivement, 1,60 vs 2,34), le taux d'épisodes d'exacerbation étant défini par = 3 jours consécutifs avec des symptômes diurnes nécessitant soit l'utilisation de bêta-2-mimétiques ou de corticoïdes (par voie orale ou inhalée), soit une hospitalisation en raison de l'asthme. Le pourcentage annuel d'épisodes d'exacerbation d'asthme a diminué de 31,9 % (IC 95 % = [16,9 ; 44,1]).
Dans une étude contrôlée contre placebo, conduite chez des enfants âgés de 6 mois à 5 ans présentant un asthme intermittent mais pas un asthme persistant, le traitement par montélukast a été administré pendant 12 mois, soit à raison de 4 mg en une prise par jour, soit par périodes de 12 jours, chaque période débutant à l'apparition des symptômes d'un épisode d'asthme intermittent. Il n'a pas été observé de différence significative entre les patients traités par montélukast 4 mg et ceux recevant le placebo quant au nombre d'épisodes d'asthme aboutissant à un épisode d'exacerbation, défini comme nécessitant le recours à des soins médicaux tels qu'une visite non programmée chez un médecin, aux urgences ou à l'hôpital ou un traitement par corticoïde par voie orale, intraveineuse ou intramusculaire.
Dans une étude de 8 semaines menée chez des enfants âgés de 6 à 14 ans, le montélukast 5 mg administré en une prise par jour, a amélioré la fonction respiratoire (VEMS 8,71 % contre 4,16 % par rapport aux valeurs initiales ; débit expiratoire de pointe matinal 27,9 L/min contre 17,8 L/min par rapport aux valeurs initiales) et diminué la consommation de bêta-2-mimétiques « à la demande » (-11,7 % contre +8,2 % par rapport aux valeurs initiales) de façon significative par rapport au placebo.
Une étude réalisée sur 12 mois a comparé l'efficacité du montélukast à celle de la fluticasone inhalée sur le contrôle de l'asthme, chez des enfants de 6 à 14 ans présentant un asthme persistant léger. Sur le critère principal de l'étude, pourcentage de jours sans recours à un traitement symptomatique de secours, l'analyse des résultats retrouve une non-infériorité du montélukast par rapport à la fluticasone. En moyenne, sur la période de traitement de 12 mois, le pourcentage de jours sans utilisation d'un traitement symptomatique de secours a augmenté de 61,6 % à 84,0 % dans le groupe montélukast et de 60,9 % à 86,7 % dans le groupe fluticasone. La différence retrouvée entre les deux groupes de -2,8 % IC 95 % = [-4,7 % ; - 0,9 %], était statistiquement significative (méthode des moindres carrés), mais dans les limites de non-infériorité clinique prédéfinies. Le montélukast et la fluticasone ont tous deux également amélioré les critères secondaires choisis dans l'étude pour évaluer le contrôle de l'asthme au cours des 12 mois de traitement :
· La moyenne des VEMS a augmenté de 1,83 L à 2,09 L dans le groupe montélukast et de 1,85 L à 2,14 L dans le groupe fluticasone. La différence entre l'augmentation moyenne du VEMS dans les groupes montélukast et fluticasone, établie par la méthode des moindres carrés, était de -0,02 L (IC 95 % = [- 0,06 L ; 0,02 L]). Ces augmentations moyennes du VEMS par rapport à la valeur initiale, exprimées en pourcentage des valeurs individuelles théoriques, ont été de 0,6 % dans le groupe montélukast et de 2,7 % dans le groupe fluticasone.
· La différence retrouvée sur ce critère entre les deux groupes : - 2,2 % par rapport aux valeurs initiales (IC 95 % = [- 3,6 % ; - 0,7 %]) était significative (méthode des moindres carrés).
· Le pourcentage de jours avec utilisation de bêta-mimétiques a diminué de 38,0 % à 15,4 % dans le groupe montélukast et de 38,5 % à 12,8 % dans le groupe fluticasone. La différence retrouvée entre les 2 groupes sur ce critère : 2,7 % (IC 95 % = [0,9 ; 4,5]) était significative (méthode des moindres carrés).
· Le pourcentage de patients ayant présenté une crise d'asthme (une crise d’asthme étant définie comme une aggravation de l’asthme et nécessitant soit d'une corticothérape orale, soit d'une consultation non prévue chez le médecin ou dans un service d'urgence, soit d'une hospitalisation) était de 32,2 % dans le groupe montélukast et de 25,6 % dans le groupe fluticasone, le odd-ratio marquant une différence significative entre les 2 groupes : valeur = 1,38 ; (IC 95 % = [1,04 ; 1,84]).
· Le pourcentage de patients ayant eu recours aux corticoïdes systémiques durant l'étude (pour la majorité par voie orale) était de 17,8 % dans le groupe montélukast et de 10,5 % dans le groupe fluticasone. La différence entre les deux groupes était significative : 7,3 % (IC 95 % = [2,9 ; 11,7]) (méthode des moindres carrés).
Une réduction significative par rapport au placebo de la bronchoconstriction induite par l'effort a été mise en évidence dans une étude de 12 semaines menée chez les adultes (baisse maximale du VEMS de 22,33 % dans le groupe traité par montélukast contre 32,40 % dans le groupe traité par le placebo ; temps de retour à une valeur de VEMS proche d'au moins 5 % du VEMS initial : 44,22 minutes contre 60,64 minutes). Cet effet a persisté pendant les 12 semaines de l'étude. Une réduction de la bronchoconstriction induite par l'effort a également été mise en évidence dans une étude à court terme menée chez les enfants de 6 à 14 ans (diminution maximale du VEMS de 18,27 % contre 26,11% ; temps de retour à une valeur du VEMS proche d'au moins 5 % du VEMS initial : 17,76 minutes contre 27,98 minutes). Cet effet, retrouvé dans les deux études, a été observé au terme de l'intervalle de 24 heures séparant chaque prise.
Chez les patients asthmatiques intolérants à l'aspirine recevant de façon concomitante un traitement par corticoïdes inhalés et/ou per os, le traitement par montélukast a entraîné une amélioration significative par rapport au placebo du contrôle de l'asthme (VEMS +8,55 % contre -1,74 % par rapport aux valeurs initiales et diminution de la consommation totale de bêta-mimétiques, -27,78 % contre 2,09 % par rapport aux valeurs initiales).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Le montélukast est rapidement absorbé après administration orale. Pour le comprimé pelliculé à 10 mg, la concentration plasmatique maximale moyenne (Cmax) est atteinte 3 heures (Tmax) après administration chez des adultes à jeun. La biodisponibilité orale moyenne est de 64 %. La biodisponibilité orale et la Cmax ne sont pas influencées par un repas standard. La sécurité d'emploi et l'efficacité ont été établies lors d'études cliniques durant lesquelles des comprimés pelliculés à 10 mg de montélukast ont été administrés sans tenir compte de l'heure des prises alimentaires.
Avec les comprimés à croquer à 5 mg, la Cmax a été observée deux heures après administration chez des adultes à jeun. La biodisponibilité orale moyenne est de 73 % et est diminuée à 63 % par un repas standard.
Après administration à jeun d'un comprimé à croquer à 4 mg chez des enfants de 2 à 5 ans, la Cmax a été atteinte deux heures après administration. La moyenne des Cmax est de 66 % supérieure à celle retrouvée chez les adultes après administration d'un comprimé à 10 mg alors que la moyenne des Cmin est inférieure.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques est supérieure à 99 %. A l'équilibre, le volume de distribution moyen est de 8 à 11 litres. Des études menées chez des rats ont montré un faible passage du montélukast radiomarqué à travers la barrière hémato-encéphalique. De plus, les concentrations des produits radiomarqués mesurées dans les autres tissus 24 h après la prise étaient faibles.
Biotransformation
Le montélukast est largement métabolisé. Dans les études menées aux doses thérapeutiques, les concentrations plasmatiques des métabolites du montélukast sont indétectables à l'état d'équilibre chez les adultes et chez les enfants.
Le cytochrome P450 2C8 est la principale enzyme intervenant dans le métabolisme du montélukast. De plus, les CYP 3A4 et 2C9 peuvent exercer un rôle mineur, bien que l'itraconazole, un inhibiteur du CYP 3A4, n’ait pas mis en évidence de modification des variables pharmacocinétiques chez les volontaires sains ayant reçu 10 mg de montélukast par jour.
D'après des résultats obtenus in vitro sur des microsomes hépatiques humains, les concentrations plasmatiques thérapeutiques du montélukast n'inhibent pas les cytochromes P450 3A4, 2C9, 1A2, 2A6, 2C19 ou 2D6. La contribution des métabolites à l'effet thérapeutique du montélukast est minimale.
Elimination
La clairance plasmatique moyenne du montélukast est de 45 ml/mn chez l'adulte sain. Après l'administration orale d'une dose de montélukast radiomarqué, 86 % de la radioactivité a été retrouvée dans les fèces recueillis sur 5 jours et moins de 0,2 % dans les urines. Ajouté aux estimations de la biodisponibilité orale du montélukast, ceci indique que le montélukast et ses métabolites sont excrétés quasi exclusivement par voie biliaire.
Patients à risque
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les sujets âgés ou présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Il n'y a pas eu d'études réalisées chez des patients atteints d'insuffisance rénale. Le montélukast et ses métabolites étant éliminés par voie biliaire, il ne semble pas nécessaire d'ajuster la posologie chez les patients présentant une insuffisance rénale. Aucune donnée de pharmacocinétique n'est disponible chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh > 9).
L'administration de doses élevées de montélukast (20 et 60 fois la dose recommandée chez l'adulte) a entraîné une diminution des taux plasmatiques de théophylline. Cet effet n'a pas été observé à la posologie recommandée de 10 mg en une prise quotidienne.
5.3. Données de sécurité préclinique
Dans des études effectuées chez l'animal, le montélukast n'a pas affecté la fertilité ni les fonctions de reproduction lors d'expositions systémiques allant jusqu'à 24 fois celles observées à la dose thérapeutique en clinique. Une légère baisse du poids des nouveau-nés a été mise en évidence dans des études sur la fertilité des rates à 200 mg/kg/jour (soit une exposition systémique 69 fois supérieure à celle observée à la dose thérapeutique en clinique). Dans les études menées chez les lapins, il a été mis en évidence une incidence plus importante d'ossification incomplète dans le groupe traité par rapport au groupe contrôle pour une exposition systémique 24 fois supérieure à celle observée à la dose thérapeutique en clinique humaine. Aucune anomalie n'a été observée chez les rats. Chez l'animal, le montélukast passe la barrière placentaire et est excrété dans le lait.
Aucune mortalité n'est apparue chez les souris et les rats après une administration orale unique de doses de montélukast sodique allant jusqu'à 5000 mg/kg (correspondant respectivement à 15000 mg/m2 et 30000 mg/m2 chez les souris et les rats), dose maximale testée. Cette dose est équivalente à 25000 fois la dose quotidienne recommandée en clinique (soit pour un homme adulte d'un poids de 50 kg).
Le montélukast ne s'est pas révélé phototoxique chez les souris exposées aux UVA, UVB ou à la lumière visible, pour des doses supérieures à 500 mg/kg/jour (plus de 200 fois environ l'exposition systémique).
Le montélukast ne s'est pas révélé être mutagène lors des tests réalisés in vitro et in vivo. Le montélukast ne s'est pas révélé être carcinogène lors des études menées chez les rongeurs.
2 ans.
Durée de conservation après ouverture des flacons PEHD de 500 comprimés : 12 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
Conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Conserver dans son emballage d’origine, à l’abri de la lumière et de l’humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer est disponible sous plaquettes (PVC/Polyamide/Aluminium/PVC) et flacons (PEHD) munis d’une fermeture en polypropylène contenant un gel dessicant de silice.
Boites de 7, 10, 14, 20, 28, 30, 49, 50, 56, 60, 84, 90 ,98 100, 140 et 200 comprimés à croquer sous plaquettes.
Flacons PEHD de 30, 90, et 500 comprimés à croquer.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 223 772 3 0 : 7 comprimés sous plaquettes (PVC/Polyamide/aluminium/PVC)
· 34009 223 774 6 9 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC/Polyamide/aluminium/PVC)
· 34009 223 775 2 0 : 14 comprimés sous plaquettes (PVC/Polyamide/aluminium/PVC)
· 34009 223 776 9 8 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/Polyamide/aluminium/PVC)
· 34009 223 777 5 9 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/Polyamide/aluminium/PVC)
· 34009 223 778 1 0 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Polyamide/aluminium/PVC)
· 34009 223 779 8 8 : 49 comprimés sous plaquettes (PVC/Polyamide/aluminium/PVC)
· 34009 223 780 6 0 : 50 comprimés sous plaquettes (PVC/Polyamide/aluminium/PVC)
· 34009 223 781 2 1 : 56 comprimés sous plaquettes (PVC/Polyamide/aluminium/PVC)
· 34009 223 782 9 9 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/Polyamide/aluminium/PVC)
· 34009 223 783 5 0 : 84 comprimés sous plaquettes (PVC/Polyamide/aluminium/PVC)
· 34009 223 784 1 1 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Polyamide/aluminium/PVC)
· 34009 582 756 6 1 : 98 comprimés sous plaquettes (PVC/Polyamide/aluminium/PVC)
· 34009 582 757 2 2 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Polyamide/aluminium/PVC)
· 34009 582 758 9 0 : 140 comprimés sous plaquettes (PVC/Polyamide/aluminium/PVC)
· 34009 582 759 5 1 : 200 comprimés sous plaquettes (PVC/Polyamide/aluminium/PVC)
· 34009 223 785 8 9 : Flacon PEHD de 30 comprimés.
· 34009 223 786 4 0 : Flacon PEHD de 90 comprimés.
· 34009 582 760 3 3 : Flacon PEHD de 500 comprimés.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I
ANSM - Mis à jour le : 11/03/2024
MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer
Montélukast
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament a été personnellement prescrit à votre enfant. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques à ceux de votre enfant.
· Si votre enfant ressent un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant que de prendre MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer ?
3. Comment prendre MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
1. QU’EST-CE QUE MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
Classe pharmacothérapeutique : antagoniste des récepteurs aux leucotriènes - code ATC : R03DC03
Qu’est-ce que MONTELUKAST ARROW LAB ?
MONTELUKAST ARROW LAB est un antagoniste des récepteurs aux leucotriènes qui bloque des substances appelées leucotriènes.
Comment agit MONTELUKAST ARROW LAB ?
Les leucotriènes provoquent un rétrécissement et un œdème des voies aériennes dans les poumons. En bloquant les leucotriènes, MONTELUKAST ARROW LAB améliore les symptômes de l'asthme et contribue au contrôle de l'asthme.
Quand MONTELUKAST ARROW LAB doit-il être utilisé ?
Votre médecin a prescrit MONTELUKAST ARROW LAB pour le traitement de l'asthme de votre enfant, pour prévenir les symptômes d'asthme le jour et la nuit.
· MONTELUKAST ARROW LAB est indiqué chez les patients âgés de 2 à 5 ans insuffisamment contrôlés par leur traitement et qui nécessitent l'ajout d'un traitement complémentaire.
· MONTELUKAST ARROW LAB peut également être une alternative aux corticoïdes inhalés chez les patients âgés de 2 à 5 ans qui n'ont pas pris récemment de corticoïdes par voie orale pour leur asthme et qui montrent une incapacité à l'utilisation de la voie inhalée pour administrer des corticoïdes.
· MONTELUKAST ARROW LAB est également indiqué en prévention des symptômes d'asthme déclenchés par l'effort chez les patients de 2 ans et plus.
Votre médecin déterminera comment MONTELUKAST ARROW LAB doit être utilisé en fonction des symptômes et de la sévérité de l'asthme de votre enfant.
Qu'est-ce que l'asthme ?
L'asthme est une maladie au long cours.
L'asthme comprend :
· une difficulté à respirer en raison du rétrécissement des voies aériennes. Ce rétrécissement des voies aériennes s'aggrave et s'améliore en réaction à différentes circonstances ;
· des voies aériennes sensibles qui réagissent à différents phénomènes tels que la fumée de cigarette, le pollen, le froid ou l'effort ;
· un gonflement (une inflammation) de la muqueuse des voies aériennes.
Les symptômes de l'asthme comprennent : toux, sifflement et gêne thoracique.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer ?
Ne donnez jamais MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer à votre enfant :
· s’il est allergique au montélukast ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de donner MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer à votre enfant :
· si l'asthme ou la respiration de votre enfant s'aggrave, informez immédiatement votre médecin ;
· MONTELUKAST ARROW LAB par voie orale n'est pas destiné à traiter les crises aiguës d'asthme. En cas de crise, suivez les instructions que votre médecin vous a données pour votre enfant. Ayez toujours sur vous le traitement de secours par voie inhalée de votre enfant en cas de survenue d'une crise d'asthme ;
· il est important que votre enfant prenne tous les médicaments pour l'asthme prescrits par votre médecin. MONTELUKAST ARROW LAB ne doit pas être utilisé à la place d'autres médicaments que votre médecin a prescrits à votre enfant pour l'asthme ;
· si votre enfant est traité par un médicament anti-asthmatique, vous devez contacter votre médecin s'il présente des symptômes tels qu’un syndrome pseudo-grippal, des fourmillements/ engourdissements des bras ou des jambes, une aggravation des symptômes pulmonaires et/ou une éruption cutanée ;
· votre enfant ne doit pas prendre d'acide acétylsalicylique (aspirine) ou d'anti-inflammatoires (connus également sous le nom d'anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS) s'ils aggravent son asthme.
Divers évènements neuropsychiatriques (par exemple, des modifications du comportement et de l’humeur, une dépression et des comportements suicidaires) ont été rapportés chez des patients de tous âges traités avec montélukast (voir rubrique 4). Si vous ou votre enfant développez de tels symptômes au cours du traitement par montélukast, vous devez contacter votre médecin.
Enfants et adolescents
Ne donnez pas ce médicament à des enfants de moins de 2 ans.
Différentes formes de ce médicament sont disponibles pour les enfants de moins de 18 ans en fonction de l’âge.
Autres médicaments et MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer
Informez votre médecin ou votre pharmacien si votre enfant prend, a récemment pris ou pourrait prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
Certains médicaments peuvent modifier l'effet de MONTELUKAST ARROW LAB ou MONTELUKAST ARROW LAB peut modifier l'effet d'autres médicaments pris par votre enfant.
Avant de débuter le traitement par MONTELUKAST ARROW LAB, informez votre médecin si votre enfant prend les médicaments suivants :
· du phénobarbital (utilisé pour le traitement de l'épilepsie) ;
· de la phénytoïne (utilisée pour le traitement de l'épilepsie) ;
· de la rifampicine (utilisée pour traiter la tuberculose et d'autres infections).
MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer avec des aliments, boissons et de l’alcool
MONTELUKAST ARROW LAB ne doit pas être pris au cours du repas ; un délai d'au moins une heure avant ou deux heures après la prise alimentaire doit être respecté.
Grossesse, allaitement et fertilité
Cette rubrique est sans objet pour MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer, celui-ci étant indiqué chez les enfants de 2 à 5 ans.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Cette rubrique est sans objet pour MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer, celui-ci étant indiqué chez les enfants de 2 à 5 ans, cependant les informations suivantes sont applicables au principe actif, le montélukast.
Il n'est pas attendu que MONTELUKAST ARROW LAB ait un effet sur l'aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines. Cependant, la réponse au médicament peut varier d'une personne à l'autre. Certains effets indésirables (tels qu’étourdissements ou somnolence), rapportés avec le montélukast, peuvent affecter l'aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines chez certains patients.
MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer contient de l’aspartam, source de phénylalanine et du sodium
Si votre enfant est atteint de phénylcétonurie (anomalie héréditaire rare du métabolisme), il faut savoir que chaque comprimé à croquer de MONTELUKAST ARROW LAB contient de la phénylalanine (équivalent à 0,674 mg de phénylalanine par comprimé à croquer de 4 mg).
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
3. COMMENT PRENDRE MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer ?
· Ce médicament doit être administré à votre enfant sous la surveillance d'un adulte.
· Votre enfant ne doit prendre qu’un seul comprimé de MONTELUKAST ARROW LAB une fois par jour suivant la prescription de votre médecin.
· Il doit être pris même lorsque votre enfant ne présente pas de symptômes ou lors d'une crise d'asthme aiguë.
Chez l'enfant âgé de 2 à 5 ans
La dose recommandée est d’un comprimé à croquer à 4 mg par jour, à prendre le soir.
Si votre enfant prend MONTELUKAST ARROW LAB, veillez à ce qu’il ne prenne pas d’autres médicaments contenant le même principe actif, le montélukast.
Ce médicament est destiné à la voie orale.
Les comprimés doivent être croqués avant d’être avalés.
MONTELUKAST ARROW LAB ne doit pas être pris au cours du repas ; il conviendra de respecter un certain délai à distance des repas d’au moins une heure avant ou deux heures après la prise alimentaire.
Si votre enfant a pris plus de MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer qu'il n'aurait dû
Consultez immédiatement le médecin de votre enfant.
Il n'y a pas d'effets secondaires rapportés dans la majorité des cas de surdosage. Les symptômes rapportés le plus fréquemment chez l'adulte et l'enfant en cas de surdosage comprennent douleurs abdominales, somnolence, soif, maux de tête, vomissements et hyperactivité.
Si vous oubliez de donner MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer à votre enfant
Essayez de donner MONTELUKAST ARROW LAB comme votre médecin l'a prescrit. Cependant, si votre enfant oublie de prendre une dose, reprenez le traitement habituel de 1 comprimé à croquer par jour.
Ne donnez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de donner.
Si votre enfant arrête de prendre MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer
MONTELUKAST ARROW LAB ne peut traiter l'asthme que si votre enfant poursuit son traitement.
Il est important, pour votre enfant, de continuer à prendre MONTELUKAST ARROW LAB aussi longtemps que votre médecin l'aura prescrit. Cela favorisera le contrôle de son asthme.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations au médecin ou au pharmacien de votre enfant.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Dans les études cliniques avec du montélukast 4 mg, comprimé à croquer, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10) et considérés comme imputables au montélukast ont été :
· douleurs abdominales,
· soif.
De plus, les effets indésirables suivants ont été rapportés dans les études cliniques avec du montélukast 10 mg, comprimé pelliculé et du montélukast 5 mg, comprimé à croquer :
· maux de tête.
Ils ont été généralement peu graves et sont survenus avec une fréquence plus grande chez les patients traités par montélukast que chez ceux recevant un placebo (un comprimé sans substance active).
Consultez immédiatement votre médecin si vous remarquez l’un des effets indésirables suivants chez votre enfant, qui peuvent être graves, et pour lesquels votre enfant pourrait avoir besoin d’un traitement médical urgent.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
· réactions allergiques incluant gonflement du visage, des lèvres, de la langue, et/ou de la gorge pouvant entraîner des difficultés à respirer ou à avaler,
· modification du comportement et de l’humeur : agitation incluant agressivité ou comportement hostile, dépression,
· convulsions.
Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
· augmentation de la tendance au saignement,
· tremblements,
· palpitations.
Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :
· association de symptômes comprenant syndrome pseudo-grippal, fourmillements/ engourdissements des bras et des jambes, aggravation des symptômes pulmonaires et/ou éruption cutanée (syndrome de Churg Strauss) (voir rubrique 2),
· faible taux de plaquettes,
· modification du comportement et de l’humeur : hallucinations, désorientation, idées suicidaires et gestes suicidaires,
· œdème (inflammation) des poumons,
· réactions cutanées graves (érythème polymorphe) d’apparition soudaine,
· inflammation du foie (hépatite).
Autres effets indésirables depuis que le médicament est commercialisé
Très fréquent (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10) :
· infection des voies aériennes supérieures.
Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
· diarrhées, nausées, vomissements,
· éruption cutanée,
· fièvre,
· augmentation des enzymes hépatiques.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
· modification du comportement et de l’humeur : cauchemars ou rêves anormaux, troubles du sommeil, somnambulisme, irritabilité, anxiété, fébrilité,
· étourdissements, somnolence, fourmillements/engourdissements des membres,
· saignements de nez,
· sécheresse de la bouche, troubles digestifs,
· ecchymoses, démangeaisons, urticaire,
· douleurs articulaires ou musculaires, crampes musculaires,
· énurésie chez les enfants,
· sensation de faiblesse/de fatigue, malaise, œdème.
Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
· modification du comportement et de l’humeur : troubles de l’attention, troubles de la mémoire, mouvements musculaires incontrôlables.
Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :
· apparition de nodules rouges et sensibles sous la peau se situant le plus souvent au niveau des tibias (érythème noueux) ;
· modification du comportement et de l'humeur : symptômes obsessionnels compulsifs, bégaiement.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière et de l’humidité.
Flacon PEHD de 500 comprimés : à conserver pendant 12 mois suivant l’ouverture du flacon.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer
· La substance active est :
Montélukast (sous forme sodique)...................................................................................... 4 mg
Pour un comprimé à croquer
· Les autres composants sont :
Mannitol (E421), cellulose microcristalline, hydroxypropylcellulose à 2 % (6 à 10 mpaS), croscarmellose sodique, oxyde de fer rouge (E172), aspartam (E951) arôme artificiel cerise (contenant des agents aromatiques et de l’amidon alimentaire modifié), stéarate de magnésium.
Qu’est-ce que MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer et contenu de l’emballage extérieur
Comprimé à croquer.
Comprimé nu, de forme ovale, biconvexe, rose marbré, gravé « X » sur une face et « 52 » sur l’autre face.
MONTELUKAST ARROW LAB 4 mg, comprimé à croquer est disponible sous plaquettes (PVC/Polyamide/Aluminium/PVC) et flacons (PEHD) munis d’une fermeture en polypropylène contenant un gel dessicant de silice.
Boites de 7, 10, 14, 20, 28, 30, 49, 50, 56, 60, 84, 90 ,98 100, 140 et 200 comprimés à croquer sous plaquettes.
Flacons PEHD de 30, 90, et 500 comprimés à croquer.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
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Malte
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).